Trier ses déchets mais aussi prévenir ce que l’on va jeter. Des habitudes à prendre pour moins polluer.
La deuxième édition de la semaine de réduction des déchets se tient du 3 au 11 novembre de Paris à Marseille en passant par Nantes, Angers, Lille, la Martinique ou la Réunion. Parmi les régions les plus mobilisées : le Nord-Pas-de-Calais, l’Ile-de-France, la Bretagne et l’Alsace.
320 actions de sensibilisation sont prévues dans toute la France. Associations, collectivités locales, organismes scolaires et entreprises proposent au grand public de comprendre les enjeux de la réduction des déchets et d’apprendre à mettre en pratique au quotidien les gestes de prévention.
Il est urgent que les Français apprennent à mieux produire, mieux consommer, réutiliser et mieux jeter. En quarante ans, la population française a doublé sa production de déchets. Chaque Français produit environ 360 kg de déchets par an, soit 1,5 tonne de déchets sur une année pour une famille de quatre personnes, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Mais de simples gestes suffiraient à réduire de moitié cette montagne de détritus.
Choisir torchons et mouchoirs en tissu plutôt qu'en papier, boire l'eau du robinet pour éviter les bouteilles en plastique, privilégier rasoirs, stylos et piles rechargeables, acheter fruits et légumes au détail et non pas préemballés, emporter le tout dans votre propre cabas en renonçant aux sacs plastique distribués à la caisse: telles sont quelques unes des recettes pour moins polluer.
Traiter les déchets coûte de plus en cher : le coût de la gestion d'une tonne a doublé, de 74 euros en 1994 à 150 euros en 2004.
L’Ademe a fait son calcul. En privilégiant l’achat de produits réutilisables ou sans emballage, les Français pourraient produire deux fois moins de déchets et économiser au passage 50 euros par mois soit 600 euros par an.
Si tous les Français faisaient leurs courses de manière « écologique », il y aurait deux millions de tonnes de déchets en moins à traiter chaque année et 300 millions d'économies par an, selon l'Ademe.
