C’est tombé : Atos a publié ses chiffres du premier trimestre, qui ont été avancés d'une semaine, créant une apétance du marché. Et disons-le tout de suite, ce n’est pas la réconciliation avec les investisseurs. Le chiffre d'affaires plonge de 15,9 % en organique, avec une contraction de toutes les activités principales :
-Tech Foundations (-17,4 %)
-Digital (-17,2 %)
-Big Data & Sécurité (-7,3 %)
Ce sont les projets cloud qui ralentissent, la cybersécurité qui patine, les contrats publics qui s’amenuisent... Bref, on dirait une entreprise qui sort de convalescence. Et c’est un peu le cas.
Mais attention : tout n’est pas sombre. Le carnet de commandes se redresse. Le ratio book-to-bill remonte à 81 %, contre 64 % fin 2023. Ça reste en-dessous de 100, mais la tendance est positive. Et la restructuration financière actée fin 2024 porte ses fruits : 2,1 milliards d'euros de dette ont été effacés, l'entreprise est recapitalisée, et les résultats, bien qu'encore à la peine, sont conformes aux attentes.
Un point étonnant : le marché attendait des précisions sur les projets de cession, notamment BDS (Big Data & Sécurité) ou certaines branches européennes. Silence radio. Aucune mention concrète dans ce communiqué, ni sur le périmètre, ni sur le calendrier. Le marché reste donc sur sa faim à ce sujet, ce qui peut expliquer en partie la frilosité actuelle des investisseurs.
Prochaine étape décisive : le 14 mai, avec le plan stratégique de Philippe Salle. Une feuille de route très attendue pour relancer la dynamique. C’est là que tout va se jouer.
Pour rappel nous avons recommandé le titre sous les 0.25 centimes et avons vendu la moitié de mois dernier à 0.50 centimes et plus lors de cette journée euphorique.
En attendant, faut-il agir sur nos positions? Garder, renforcer, vendre? Voici un suivi :
Si vous êtes abonné : identifiez-vous :