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Vélib' : Paris est conquis

Article du 14/08/2007
Un démarrage en trombe. Un mois après son lancement, le Vélib’ est adopté par les Parisiens. Plus d’1,5 million d’usagers, 50 000 abonnés longue durée et 160 000 kilomètres parcourus chaque jour par les 10 648 vélos qui jonchent actuellement la capitale.
Conçu pour transformer les modes de déplacement dans Paris tout en contribuant à la réduction de la pollution, le réseau Vélib’ disposera, d’ici à la fin de l’année, de 1 450 stations Vélib’ équipées de 20 600 vélos. 1 000 stations principales dans lesquelles il est possible de s'abonner par carte de crédit et 450 secondaires où il est seulement possible d’emprunter et rendre un vélo. Et pour savoir quelle est la station la plus proche de chez soi et être sûr qu’un vélo soit disponible au moment voulu, le réflexe s’appelle Internet.
La carte d’abonné à l’année, qui coûte 29 euros avec une caution de 150 euros, est livrée dans un délai de deux semaines, et l’abonnement Vélib’ peut être intégré sur le passe Navigo.
Sans abonnement, impossible de pédaler sur les Vélib’. Mais des formules d’abonnement courte durée (1 euro) ou à la semaine (5 euros) sont également proposées. On peut alors emprunté un vélo autant de fois qu’on le désire mais pas au-delà d’une demi-heure afin de ne pas monopoliser les vélos. La première demi-heure supplémentaire est facturée 1 euro, la seconde 2 euros, les suivantes 4 euros.
Le modèle unisexe, de couleur gris souris nacré et à cadre ouvert, sans câbles apparents et munis d'un panier à l'avant, comporte trois vitesses. Avec pour mots d’ordre « résistance, sécurité et confort », ce vélo fabriqué en Hongrie pèse 22 kilos mais reste maniable.

200 Vélib’ détruits

En un mois, les Vélib’ ont déjà fait le tour de Paris. On en voit partout, tout le temps.
Mais le succès a ses travers. Période rodage oblige, les flux ne sont pas encore totalement contrôlées et il n’est pas rare de trouver des stations vides au moment où l’on désire emprunter un vélo ou au contraire, pleine, lorsque l’on souhaite en déposer. Borne momentanément indisponible ou bug lorsque l’on veut retirer son engin… Tout n’est pas encore au point et l’utilisateur peut facilement perdre de précieuses minutes.
Autre bémol : les cyclistes du dimanche ne sont pas les plus soigneux. 100 à 150 Vélib’ sont déposés chaque jour dans les ateliers de maintenance, 100 ont déjà été volés et 200 détruits…
Des travers qui n’enlève rien au succès de vélo gris souris dont les Parisiens ne pourraient déjà plus se passer. Un succès qui ne réjouit pourtant pas tout le monde. Les loueurs de vélo ont déjà vu chuter leurs chiffres d’affaires de 20% et les chauffeurs de taxis diminuer leur nombre de courses...

La voiture libre-service

Et après le vélo, les Parisiens pourront profité de voitures non polluantes en libre-service, a annoncé vendredi 15 juin le maire de Paris Bertrand Delanoë. Et ce avant la fin de l’année. Le principe est le même que pour le Vélib’ : utiliser une voiture pour un temps court, une heure ou deux par exemple, de la prendre à un endroit et de la laisser à un autre.
« Il y en a déjà, en petites quantités, quelques dizaines. L'idée serait que ce soit par centaines ou par milliers », a indiqué le maire précisant que la mise en place sera fera « par étapes » et sur « plusieurs années ».
L’idée à terme : que les automobilistes parisiens finissent par s’interroger sur l'utilité de posséder une voiture dans la capitale.

Francebourse.com – Manuelle Tilly
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