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7,2 % de chômage

Article du 04/09/2008

Le taux de chômage a stagné à 7,2 % de la population active en France métropolitaine en moyenne au deuxième trimestre 2008. Cela correspond à 2 027 000 chômeurs en France métropolitaine. Le taux est de 7,6 % si l’on inclut les départements d’Outre-Mer (Dom), selon l’INSEE.
Ce taux a baissé de 0,8 point comparé au deuxième trimestre 2007. Mais la décrue du chômage en France, entamée en 2006, semble marquer le pas avec un taux identique aux premier et deuxième trimestres de l’année, sur fond de dégradation de la conjoncture économique.
La ministre de l’Emploi Christine Lagarde s’est néanmoins réjouie de la « résistance » du marché de l’emploi. « Avec 7,2 % au deuxième trimestre, le chômage se stabilise à un taux qui reste le plus bas depuis 25 ans, alors même que le PIB a reculé de 0,3 point au cours de ce trimestre. On aurait pu penser que le marché de l’emploi accuserait immédiatement le coup, mais là il se stabilise », a-t-elle déclaré.

Pour les moins de 25 ans, le taux de chômage a recommencé à augmenter ce trimestre par rapport aux trois mois précédents (19,1 % contre 18,2 %), pour la première fois depuis un an. Sur un an, il reste en baisse de 1,2 point.
En métropole, le taux de chômage des jeunes atteint 18,3 % (- 1,3 point sur un an), soit 483 000 personnes.
Pour les 50 ans et plus, le taux de chômage est aussi reparti à la hausse à 5,1 % en métropole (+ 0,3 point sur le trimestre, - 0,2 point sur un an), correspondant à 353 000 personnes. Il s’établit à 5,2 % si l’on inclut les Dom.
En revanche, le chômage a continué à baisser pour les 25-49 ans, passant à 6,5 % en métropole au deuxième trimestre (- 0,9 point comparé à un an auparavant, - 0,1 point par rapport au trimestre précédent), soit 1,19 million de personnes. Il a reculé à 6,9 % Dom compris.
Le taux de chômage des hommes a stagné à 6,8 % comparé au premier trimestre en métropole, celui des femmes recommençant à progresser à 7,7 % (contre 7,6 % le trimestre précédent et 8,7 % un an auparavant).

Ce taux « provisoire » de 7,2 % est une estimation corrigée des variations saisonnières à « plus ou moins 0,4 point », précise l’INSEE, dont les indicateurs sont calés sur les critères du Bureau international du Travail et sont publiés désormais une seule fois par trimestre.
Après des mois de polémiques en 2007, l’Institut de la statistique publie aussi d’autres indicateurs livrant une photographie plus complète de l’évolution du marché du travail.
Si on retient une définition plus large que celle du BIT, 2,65 millions de personnes étaient ainsi au chômage ou « dans une situation proche du chômage » au deuxième trimestre 2008, contre 2,94 millions un an auparavant. Il s’agit de personnes sans emploi qui souhaiteraient travailler mais ne sont pas forcément disponibles dans les deux semaines ou n’ont pas accompli de démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent.
Autre indicateur, le « sous-emploi » a progressé comparé au premier trimestre, concernant 1,26 million de personnes, soit 4,9 % des personnes ayant un emploi contre 4,6 % trois mois avant.
Le sous-emploi recouvre les personnes qui ont un emploi à temps partiel, souhaitent travailler plus d’heures « sur une semaine donnée » et sont disponibles pour le faire, qu’elles recherchent un emploi ou non.


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