La Bourse de Paris a ouvert en repli mercredi, l’indice CAC 40 cédant 0,99 % à 4 502,03 points.
La Bourse tricolore a clôturé en hausse hier soir, le CAC gagnant 1,50 % à 4 539,07 points.
Pour cette première séance du mois de septembre, Wall Street a démontré qu’elle était encore très fragile et qu’elle doutait d’un redressement à moyen terme de l’économie américaine. Les trois indices phares de la place new-yorkaise ont débuté la séance tambour battant pour cette reprise après un long week-end dû à la fête du Travail. Le Dow Jones a même bondi de plus de 200 points quelques minutes seulement après l'ouverture.
Mais la Bourse de New York a finalement terminé en baisse hier, plombée par un mouvement général de liquidation des valeurs technologiques, en raison de craintes de ralentissement prolongé de l’activité économique. Wall Street a été rattrapée par son fantôme : le ralentissement prolongé de l’activité économique. Le Dow Jones a perdu 0,24 % et le Nasdaq 0,77 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 27,60 points à 11 515,95 points, et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 18,28 points à 2 349,24 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a perdu 5,26 points, à 1 277,57 points (- 0,41 %).
L’indice ISM mesurant l’activité dans l’industrie américaine en août et les chiffres des dépenses de construction pour juillet aux Etats-Unis sont tous deux ressortis inférieurs aux attentes des analystes.
Les cours du brut sont sous le seuil des 110 dollars, après avoir glissé sous les 105 dollars hier à Londres, les dégâts causés par l’ouragan Gustav aux installations pétrolières dans le golfe du Mexique s’étant avérés limités.
L’euro évolue au plus bas depuis six mois face au dollar, sous le seuil de 1,45 dollar, pâtissant d’un rapport de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) selon lequel l’Europe est désormais plus proche de la récession que les Etats-Unis.
Côté macroéconomie, seront dévoilés les chiffres pour la zone euro du commerce de détail pour juillet et de la deuxième estimation pour le PIB au deuxième trimestre.
Les investisseurs seront également attentifs aux chiffres du marché automobile américain en août et à ceux des commandes aux entreprises de juillet aux Etats-Unis.
