A quelques jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, les autorités chinoises considèrent le problème de la pollution atmosphérique, récurrent au-dessus de Pékin, comme un sujet d’inquiétude majeur.
La pollution de l’air pourrait en effet poser un problème pour le bon déroulement de certaines épreuves sportives. Le chef du CIO, Jacques Rogge, avait d’ailleurs prévenu l’an dernier que si la qualité de l’air était insuffisante pendant les JO, certaines épreuves d’endurance pourraient être reportées, comme le marathon.
Il faut dire que la qualité de l’air à Pékin reste largement en deçà des normes internationales, met en garde l’organisation Greenpeace. Une épaisse brume recouvre la capitale chinoise allant même jusqu’à fortement réduire la visibilité.
Le niveau moyen de particules dans l’air, l’une des principales mesures de la pollution, reste deux fois plus élevé que la norme recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), souligne un rapport de l’ONG.
La capitale chinoise a déjà beaucoup œuvré, note tout de même l’organisation de défense de l’environnement. Les niveaux de dioxyde de soufre ont baissé sous le niveau fixé par l’OMS à Pékin, selon le rapport intitulé « La Chine après les JO : les leçons de Pékin ».
Il reste cependant encore fort à faire. Parmi les prochaines mesures, Pékin envisage le retrait de 90 % des voitures de la circulation pendant les Jeux et la fermeture de davantage d’usines. Des mesures qui s’ajoutent à la circulation alternée mise en place le 20 juillet (un jour les plaques d’immatriculations paires, le lendemain les impaires).