Voici un an que le CAC 40 a entamé sa descente aux enfers. On le voit clairement ancré dans un canal baissier sur le graphique ci-contre.
Alors qu'il culminait à plus de 6000 points à la même époque l'an dernier, le voilà en peine de maintenir le cap des 4000 désormais, et qui menace d'aller revoir des niveaux de valorisation commençant par un 3.
A l'origine de cette tendance baissière, une crise financière relativement banale, si on se réfère à l'histoire économique : la crise des subprimes, née d'une pratique américaine qui a consisté à accorder des crédits à des ménages en fonction de leur patrimoine immobilier et non de leurs revenus. Cette crise, jugulée par le système en quelques mois, a entrainé une première jambe de baisse en aout dernier puis une seconde en janvier 2008, en raison de ses répercussions sur le système bancaire.
Puis sont venus se greffer d'autres problèmes, d'autres inquiétudes : la hausse de l'euro, la hausse du pétrole, avec un baril qui vole de record en record... La politique de la Banque Centrale Européenne n'a pas arrangé les choses, bien au contraire.
En un an le CAC 40 a perdu plus de 35% de sa valeur, et le canal baissier dans lequel il est inscrit reste encore solidement ancré. La vague baissière actuelle semble prendre fin et un rebond est tout à fait possible en aout et peut-etre en septembre, vers le haut du canal baissier, entre 4600 et 4900 points, selon la période où il aura lieu.
