Selon une charte des risques de mortalité publiée dans le « Journal of the National Cancer Institute », la cigarette écourte la vie des hommes et des femmes d’au moins cinq ans.
Pour les hommes qui fument, le risque de décéder d’un cancer du poumon est plus élevé au-delà de 60 ans que celui de mourir d’une maladie cardio-vasculaire, indique la charte. En revanche, pour ceux qui n’ont jamais fumé, la probabilité de décéder d’une maladie cardio-vasculaire surpasse à tout âge le risque de mourir d’un cancer du poumon, du colon ou de la prostate.
Chez les femmes qui fument, les risques de décéder d’un cancer du poumon ou de maladies cardio-vasculaires sont plus élevés jusqu’à 40 ans que la probabilité de mourir d’un cancer du sein, alors que chez les non-fumeuses le risque de décéder de maladies cardio-vasculaires est équivalent à celui de succomber à un cancer du sein, en tout cas jusqu’à 60 ans.
Toutefois, à tout âge, les hommes ont un plus grand risque de mortalité, toutes causes confondues, que les femmes, relève cette étude.