Contrefaçon : C’est aux industriels de s’organiser

Les contrefaçons ne se limitent plus aux produits de luxe mais concernent de plus en plus des pièces détachées, des médicaments... avec des risques réels pour leurs utilisateurs.
D’après l’OCDE, le commerce international de biens piratés et contrefaits pesait 200 milliards de dollars en 2005. Les échanges nationaux et sur Internet représenteraient plusieurs centaines de milliards de dollars supplémentaires.
Qui doit lutter contre ce commerce illégitime ? Certainement pas l’Europe, répond Bruxelles qui estime que renforcer les réglementations européennes n’est pas la bonne solution.
« Les secteurs industriels eux-mêmes sont les mieux placés pour conduire la bataille de la contrefaçon », a indiqué le commissaire européen au Marché intérieur Charlie McCreevy, selon le texte d’un discours lors d’une conférence à Bruxelles. Son opinion : « l’industrie pourrait faire beaucoup pour s’aider elle-même, si elle s’unissait dans le combat, en développant des modèles de collaboration et d’assistance mutuelle ».
Charlie McCreevy a toutefois évoqué des efforts de la Commission pour améliorer l’échange de données dans l’UE entre divers acteurs comme les douanes, la police, les offices de brevets....
Concernant Internet, le responsable européen estime que « c’est essentiellement aux fournisseurs de services Internet et aux détenteurs des droits de régler le problème des téléchargements illégaux ».

Francebourse.com, avec AFP