La Bourse de Paris a enchaîné une troisième séance consécutive de progression. L’indice CAC 40 gagne 0,14 % à 4 862,14 points, dans un volume d’échanges de 5,69 milliards d’euros, après avoir repris 1,56 % hier et 0,3 % mardi. Mais la séance a été particulièrement indécise, les investisseurs finissant par se tourner vers l’évolution de Wall Street pour choisir une tendance. Le CAC a en effet beaucoup oscillé, réagissant au coup par coup à chaque annonce alors que l’on est en pleine période de parution des résultats trimestriels. Après avoir ouvert en hausse, l’indice s'est ainsi brutalement retourné avec les résultats de plusieurs entreprises américaines avant l’ouverture de Wall Street. En Europe, les résultats jugés décevants de Nokia ont également pesé sur les marchés.
Ce soir, Londres perd 1,09%, Francfort 0,31 % et l’Eurostoxx 50 0,61 %.
Mais Wall Street semble bien résister, toujours soutenue par IBM qui a dégagé au premier trimestre un bénéfice très supérieur aux prévisions et a affiché sa confiance pour le reste de 2008 en dépit de la crise.
Vers 16h00 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) reculait de 0,33 % à 12 576,77 points et le Nasdaq, à forte composante technologique, de 0,92 % à 2 328,45 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 cédait 0,47 % à 1 358,26 points.
La séance a également été chargée au plan macroéconomique même si ces statistiques sont un peu passées au second plan. Les investisseurs ont tout de même noté que le commerce extérieur de la zone euro était redevenu excédentaire en février (+ 0,8 milliard d’euros, selon Eurostat, comparé au solde négatif de - 1,6 milliard en février 2007) et que le recul de l’activité industrielle de la région de Philadelphie s’était accéléré plus que ce qu’attendaient les analystes en avril.
En revanche, l’indice composite des indicateurs économiques américains est reparti en légère hausse, conforme aux attentes des analystes.
Outre-Atlantique toujours, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont augmenté de 17 000 la semaine dernière, pour s’inscrire à 372 000. Les analystes tablaient sur 375 000 inscriptions.