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CAC 40 : Encore des profits

Article du 10/03/2008

Malgré le ralentissement économique mondial de la fin de l’année, les entreprises du CAC 40 ont une nouvelle fois vu augmenter leurs bénéfices en 2007. Toutes ? Non. Les valeurs bancaires ont largement souffert de la crise financière américaine.
Touchées de plein fouet par la crise des crédits hypothécaires à risque (« subprime »), les banques tricolores ont en effet beaucoup souffert en 2007. Sur quatre groupes bancaires présents au CAC 40, trois ont vu leurs résultats baisser : Dexia (- 7,9% à 2,5 milliards d'euros), Crédit agricole (- 16,8 % à 4 milliards d'euros) et surtout la Société générale, qui a aussi pâti des activités frauduleuses de l’un de ses traders. Son bénéfice a fondu de 82 % à 947 millions.
Seule BNP Paribas a tiré son épingle du jeu, parvenant même à publier un résultat en hausse de 7 % à 7,8 milliards d’euros.
D’une manière plus large, les 38 entreprises du CAC 40 qui ont déjà publié leurs résultats (manquent encore à l’appel les groupes EADS et Lagardère, attendus en début de semaine) ont accumulé plus de 101 milliards d’euros de bénéfices, soit déjà plus que les 98 milliards, chiffre record, engrangés au total sur 2006.
Toujours en tête, Total a accumulé plus de 12 milliards de bénéfices, grâce à la flambée des prix du brut, même si la hausse de l’euro face au dollar a pénalisé le groupe et légèrement grignoté ses bénéfices par rapport à 2006. Le reste du secteur énergétique a aussi progressé : Suez a engrangé près de 4 milliards de profits (+ 8,8%) et GDF 2,5 milliards (+ 7,6 %). EDF a fait moins bien, avec un bénéfice stable à 5,6 milliards. La hausse des prix de l’acier a quant à elle permis à ArcelorMittal de voir ses résultats bondir de 30% à 7,5 milliards d’euros.
En queue de peloton, les deux entreprises de nouvelles technologies, STMicroelectronics et Alcatel-Lucent, toutes deux en pleine restructuration, sont les seules à enregistrer des pertes.
Le secteur de l’automobile offre quant à lui une image contrastée, avec Renault toujours à la peine (- 7,52 % à 2,7 milliards) tandis que PSA voit ses résultats exploser, à 885 millions d’euros (+ 384 %), grâce à une politique réduction des coûts et à la progression des ventes.

Francebourse.com, avec AFP
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