L’indice parisien a ouvert cette nouvelle semaine de décembre sur une baisse de 0,61 % à 5 686,01 points. La Bourse de Paris avait terminé en hausse vendredi, le CAC prenant 0,79 % à 5 718,75 points. Sur la semaine écoulée, le CAC 40 a gagné 0,85 %, terminant vendredi à 5 718,75 points, malgré un début de semaine difficile.
De l’autre côté de l’Atlantique, sur les cinq séances de la première semaine de décembre, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average a gagné 1,90 %, finissant à 13 625,58 points. A forte composante technologique, l’indice composite Nasdaq a pour sa part avancé de 1,70 % pour terminer la semaine à 2 706,16 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a lui clôturé vendredi à 1 504,66 points, en progression de 1,59 %.
Les places mondiales attendent cette semaine – mardi – la décision de la Réserve fédérale américaine, dans l’espoir d’un assouplissement monétaire. Les analystes tablent sur une baisse d’un quart de point du principal taux directeur, qui le porterait à 4,25 %, soit à peine au dessus du taux de la Banque centrale européenne. Les opérateurs attendent beaucoup de la Fed pour effacer la crise des « subprimes » et relancer la consommation en cette période.
Alors qu’on est désormais dans la période phare des achats de fin d’année, toute morosité des consommateurs inquiéte particulièrement, la consommation représentant le principal moteur de l’économie américaine.
Mais vendredi, le rapport mensuel sur l’emploi est venu jeter un doute sur ces certitudes. En novembre, 94 000 emplois ont été créés, ce qui est moins qu’en octobre, mais mieux que prévu par les analystes, et donc signe d’une résistance du marché du travail, crucial pour le dynamisme de l’économie dans son ensemble. De plus, les salaires horaires ont nettement progressé (+ 0,5 %), un signe d’inflation mal vu par la Fed.
La BCE a décidé la semaine dernière de laisser son taux de refinancement inchangé à 4 %, conformément aux attentes. Le président de l’institution Jean-Claude Trichet a insisté sur les risques inflationnistes à moyen terme dans la zone euro.
Un certain nombre de statistiques seront publiées cette semaine, notamment les indices de confiance en zone euro et en Allemagne en début de semaine et la production industrielle mercredi. Aux Etats-Unis, les indicateurs, dont les prix à la production jeudi, les prix à la consommation et la production industrielle vendredi, porteront l’impact de la hausse des prix du pétrole en novembre, selon les analystes.
Autre étape sensible : les grandes banques américaines vont commencer à dévoiler leurs performances pour le dernier trimestre, avec les résultats de Lehman Brothers et Bear Stearns jeudi.
D’ores et déjà, a été publiée pour la France la production industrielle qui affiche un rebond de 2,1% au mois d’octobre par rapport au mois de septembre (- 1,2 %), en données CVS-CJO, selon l’Insee.
