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Bourse de Paris : le CAC repasse sous la barre symbolique de 5 800 points en clôture

Article du 16/10/2007

Mnemo : PXI


L’indice parisien termine ce soir en baisse, sous la barre des 5 800 points. Le CAC abandonne 0,57 % à 5 774,36 points.
Les Bourses européennes ont été plombées par les valeurs technologiques suite à l’avertissement d’Ericsson sur ses résultats trimestriels. Le titre d’Ericsson s'est effondré de près de 23,81 %.
Londres recule de 0,39 %, Francfort de 0,09 %.

A Wall Street, vers 17h30, l’indice Dow Jones recule de 0,46 % à 13 920,50 points et le Nasdaq Composite de 0,35 % à 2 770,38 points.
Les opérateurs américains ont accueilli la publication des chiffres de la production industrielle, laquelle a progressé de 0,1 % au mois de septembre, conformément aux attentes. Le taux d'utilisation des capacités productives ressort à 82,1 %, également en ligne avec le consensus.

Le pétrole enregistre de nouveaux records. Le baril flambe à presque 88 dollars à New York. Le prix d’un baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre a grimpé ce matin jusqu’au prix jamais vu de 87,97 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le marché s’inquiète toujours des conséquences d’une éventuelle offensive turque à la frontière irakienne. La Turquie a évoqué le recours à l’intervention militaire de l’autre côté de sa frontière avec l’Irak afin de pourchasser sur leurs bases les rebelles kurdes du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Le parlement truc discute actuellement d’une motion visant à autoriser cette intervention.
Les analystes craignent qu’une telle intervention perturbe encore plus l’approvisionnement en brut de la région : le pétrole extrait dans le nord de l’Irak est acheminé via un oléoduc aboutissant au terminal turc de Ceyhan, sur la Méditerranée. Selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l’Irak a produit environ 2 millions de barils par jour au mois d’août, loin de ses niveaux d’antan. Avant avril 2003, date de l’invasion militaire américaine, la production était estimée à 2,8 millions de barils par jour. Avant 1990, date de son exclusion du système des quotas au sein de l’OPEP, Bagdad était sur un pied d’égalité avec l’Iran, un pays qui produit aujourd’hui pas loin de 4 millions de barils par jour.
Mais le marché, habitué à l’instabilité en Irak, ne s’inquiète pas seulement des perturbations éventuelles de l’offre du pays mais d’une éventuelle déstabilisation de la région.
Par ailleurs, l’OPEP ne cache plus son « inquiétude » devant l’escalade des prix du brut, a affirmé le secrétaire général du cartel, Abdallah El-Badri, dans un communiqué. Cependant le cartel maintient son analyse selon laquelle les fondamentaux du marché ne justifient pas ces prix record. L’OPEP n’est « pas favorable » à un tel niveau des prix et « elle croit fermement que les fondamentaux ne soutiennent pas les prix élevés actuels sur le marché et que le marché est très bien approvisionné », a-t-il déclaré dans le communiqué.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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