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Dexia activité et résultats 4ème trimestre et année 2006

Article du 01/03/2007

Mnemo : DX

Source :
CompanynewsGroup


Paris, Bruxelles et Istanbul, le 1er mars 2007

Activité et résultats - 4ème trimestre et année 2006

Forte progression des résultats

Quatrième trimestre 2006

- Résultat net part du Groupe EUR 786 millions (+42,1% par rapport à T4 05)

- Résultat net sous-jacent - part du Groupe EUR 529 millions (+14,4% par rapport à T4 05)

Année 2006

- Résultat net part du Groupe EUR 2 750 millions (+34,9% par rapport à 2005)

- Résultat net sous-jacent - part du Groupe EUR 2 047 millions (+14,3% par rapport à 2005)

- Très solide croissance du bénéfice sous-jacent dans tous les métiers :

. Services financiers au secteur public local: +14,1%

. Services financiers aux particuliers : +13,1%

. Gestion d'actifs +31,7%

. Services aux investisseurs +51,4%

. Assurances +12,1%

. Trésorerie et marchés financiers : +11,2%

- Rendement des fonds propres : 23,1% (20,0% en 2005)

- Bénéfice par action en hausse de 33,2% à EUR 2,49 (EUR 1,87 en 2005)

- Dividende par action proposé : 0,81 EUR (+ 14,1% par rapport à 2005)

I. COMPTES CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2006

Le Conseil d'Administration de Dexia s'est réuni le 1er mars 2007 à Istanbul et a approuvé les comptes du Groupe au 31 décembre 2006.

Compte de résultats consolidé

En millions d'EUR  
T4  
T4  
variation  
Année  
Année  
variation  
 2005  2006    2005  2006    
             
Revenus  1 570  1 885  +20,0%  5 976  7 012  +17,3%  
Coûts  -842  -972  +15,4%  -3 229  -3 481  +7,8%  
Résultat brut d'exploitation  728  913  +25,4%  2 747  3 531  +28,5 %  
Coût du risque  -26  -55  x 2,2  -52  -124  x 2,4  
Dépréciation d'actifs corporels et incorporels  -1  +1  n.s.  0  0  n.s.  
Charge d'impôts  - 135  -41  -69,6%  -602  -569  -5,5%  
Résultat net  566  818  +44,5%  2 093  2 838  +35,6 %  
Intérêts minoritaires  13  32  x 2,5  55  88  +60,0%  
Résultat net part du Groupe  553  786  +42,1%  2 038  2 750  +34,9%  
Coefficient d'exploitation  53,6%  51,6%    54,0%  49,6%    
ROE (annualisé)  20,8%  23,6%    20,0%  23,1%    


Avant-propos

En 2006, de nombreuses modifications sont intervenues dans le périmètre de Dexia principalement en raison de l'acquisition de DenizBank et de la cession de plusieurs entités. Les changements majeurs de périmètre ont eu lieu au dernier trimestre de l'année, avec la consolidation globale de 75% des résultats de DenizBank dans Dexia et la sortie du périmètre de Bank Artesia Nederland (BAN). Par conséquent, les résultats de l'exercice 2006 comprennent les résultats de DenizBank pour le quatrième trimestre (EUR 32 millions) et ceux de BAN pour les trois premiers trimestres de l'année (EUR 18 millions). Ils comprennent en outre un montant net très élevé d'éléments non opérationnels (EUR 703 millions). Dans de nombreux cas, afin de mettre en exergue les principales tendances économiques, les comparaisons entre périodes sont établies sur une base comparable. Le résultat net part du Groupe pro forma de 2005 laisse apparaître une différence de EUR + 16 millions par rapport au chiffre publié.

Le résultat net part du Groupe s'établit en 2006 à EUR 2 750 millions, en hausse de EUR 712 millions (+34,9%) par rapport à 2005. La contribution au résultat net part du Groupe de DenizBank est de EUR 32 millions pour le quatrième trimestre de 2006. La contribution nette des éléments non opérationnels (évoquée plus loin) est de EUR +703 millions en 2006 contre EUR + 263 millions en 2005 et représente donc EUR 440 millions de la hausse du résultat.

Compte tenu des chiffres pro forma de 2005, le résultat net sous-jacent[1] part du Groupe progresse de EUR +256 millions (+14,3%). Tous les métiers enregistrent de solides résultats, les progressions sous-jacentes étant respectivement de +14,1% dans le métier des Services financiers au secteur public, de +13,1 % dans les Services financiers aux particuliers, de +31,7% dans la Gestion d'actifs, de +51,4% dans les Services aux investisseurs, de +12,1% en Assurances et de +11,2% en Trésorerie et Marchés financiers (voir analyse détaillée ci­dessous). Comme l'an dernier, l'impact du taux de change sur le résultat net a été très limité en 2006 (EUR -5 millions).

Au quatrième trimestre 2006, le résultat net part du Groupe s'élève à EUR 786 millions, en hausse de 42,1% par rapport au quatrième trimestre de 2005. Cette forte hausse est due en grande partie à la contribution des éléments non opérationnels (EUR +257 millions pour le trimestre, contre EUR +104 millions au quatrième trimestre de 2005). En dépit de cette évolution, le résultat net sous-jacent a également enregistré une croissance très solide lors du trimestre (+14,4%).

Les revenus s'élèvent à EUR 7 012 millions en 2006, en hausse de EUR 1 036 millions par rapport à 2005 (+17,3%). À périmètre constant et hors éléments non liés aux activités opérationnelles, la hausse est de EUR 479 millions (+8,2%) en un an, en raison de la croissance des revenus sous-jacents dans tous les métiers : respectivement EUR +222 millions dans les Services financiers au secteur public (+9,9%) ; EUR +48 millions dans les Services financiers aux particuliers (+2,1%) ; EUR +55 millions dans la Gestion d'actifs (+28,2%), EUR +59 millions dans les Services aux investisseurs (+18,9%), EUR +13 millions en Assurances (+6,1%) et EUR +58 millions dans le métier Trésorerie et Marchés financiers (+11,5%). Pour le reste, les revenus combinés du segment "Non Alloué" et des éléments non opérationnels s'inscrivent en hausse de EUR 498 millions, un montant élevé analysé plus loin, largement expliqué par les plus-values réalisées en cours d'année.

Au quatrième trimestre de 2006, les revenus s'élèvent à EUR 1 885 millions, en hausse de EUR 315 millions par rapport au quatrième trimestre de 2005 (+20,0%). Les revenus sous­jacents sont en hausse de EUR 76 millions (+4,8%) par rapport au trimestre correspondant de 2005, grâce aux bonnes progressions enregistrées dans l'ensemble des métiers. Les revenus combinés du segment "Non Alloué" et des éléments non opérationnels sont passés de EUR 110 millions au quatrième trimestre de 2005 à EUR 240 millions au quatrième trimestre de 2006, soit une augmentation de EUR 130 millions d'un trimestre à l'autre.

[1] Les résultats sous-jacents excluent les effets de changement de périmètre de consolidation et les éléments non opérationnels. Ces derniers comprennent à la fois les éléments non récurrents de la période, décrits et quantifiés individuellement, ainsi que les variations de valeur de marché du portefeuille des CDS chez FSA. Ces derniers instruments étant considérés comme des produits dérivés, la variation de leur valeur de marché pendant la période est prise en résultat de trading ; ce traitement sous IAS 39 ne permet cependant pas une bonne compréhension des résultats économiques car ce portefeuille est composé d'instruments notés AAA que FSA s'engage à assurer jusqu'à maturité. Ainsi, les variations positives ou négatives de valeur de marché de ce portefeuille, à un moment donné, ne constituent pas des résultats sous-jacents car elles s'annuleront en définitive sur la durée des contrats.

Les coûts s'élèvent à EUR 3 481 millions en 2006, en hausse de 7,8% (ou EUR +252 millions) par rapport à 2005. A périmètre constant, hors éléments non opérationnels (EUR 4 millions en 2006 qui se comparent à EUR 7 millions pro forma en 2005), la progression est de +6,1%, soit 2,1 points de pourcentage de moins que celle des revenus. L'analyse des performances individuelles des métiers démontre que ceux d'entre eux qui connaissent un fort rythme de croissance se distinguent également par une croissance relativement élevée des coûts, mais néanmoins plus modérée que celle des revenus, conformément aux objectifs en la matière. Notons que pour les Services financiers aux particuliers, la base de coûts sous­jacents n'augmente que de 1,2%, soit moins de la moitié du taux de croissance des revenus du métier d'une année sur l'autre, et représente une baisse effective en termes réels. En outre, comme les années précédentes, ont été identifiés les coûts liés aux projets de développement d'activité et à l'expansion géographique, qui représentent respectivement EUR 25 millions et EUR 14 millions, soit 20% de la variation des coûts sous-jacents d'une année sur l'autre.

Au quatrième trimestre 2006, les coûts s'élèvent à EUR 972 millions, une hausse de 15,4 % par rapport au quatrième trimestre de 2005 qui s'explique dans une large mesure par le changement de périmètre. Les coûts augmentent de 6,2% (ou EUR +56 millions) en base sous-jacente, une hausse répartie entre les divers métiers (qui seront analysés plus loin), et conforme à l'évolution des coûts sur l'ensemble de l'exercice.

Sur l'année 2006, le coefficient d'exploitation s'élève à 49,6%, un niveau largement inférieur à celui de 2005 (54,0%). Le coefficient d'exploitation sous-jacent s'établit à 55,1% (en baisse par rapport au chiffre de 56,2% en 2005). Cette diminution est satisfaisante compte tenu des investissements engagés pour le développement du Groupe à la fois sur les marchés domestique et international pendant l'année ainsi que des projets mis en oeuvre en 2006.

Le résultat brut d'exploitation s'élève à EUR 3 531 millions en 2006, en hausse de 28,5%. A périmètre constant et sur une base sous-jacente, la croissance est de + 10,9 %. Ce chiffre agrège les très bonnes performances sous-jacentes des métiers : les Services financiers au secteur public affichent une croissance de +11,8 % d'une année sur l'autre ; les Services financiers au particuliers augmentent de 4,4 % ; la Gestion d'actifs de 32,5% ; les Services aux investisseurs de 48,3% ; la Trésorerie et les Marchés financiers de 17,3% ; tandis que les Assurances reculent légèrement (-2,3%), cette légère baisse n'ayant toutefois pas grande signification économique au vu du traitement analytique actuel de ce segment (voir analyse détaillée ci-dessous). Globalement, les fluctuations de taux de change ont eu peu d'influence sur le résultat brut d'exploitation en 2006 (impact négatif de EUR 5 millions).

Au quatrième trimestre de 2006, le résultat brut d'exploitation s'élève à EUR 913 millions, en hausse de 25,4% par rapport au trimestre correspondant de 2005. Les éléments non liés aux activités opérationnelles ont été relativement substantiels lors des deux trimestres concernés (respectivement EUR 226 millions au T4 2006 et EUR 91 millions au T4 2005) ; sur une base sous-jacente et à périmètre constant, la croissance est de 3,0%.

Le coût du risque (pertes et provisions pour risques de crédit) s'élève à EUR 124 millions en 2006, contre EUR 52 millions en 2005. Retraité des mouvements chez Dexia Bank Nederland (voir ci-dessous), le coût du risque sous-jacent est en hausse (EUR 89 millions en 2006 contre EUR 57 millions en 2005, DenizBank représentant EUR 11 million de cette hausse), mais il reste néanmoins très faible (2,4 points de base sur l'encours moyen des engagements bancaires). Concernant l'évolution chez Dexia Bank Nederland, le détail complet de la situation est décrit aux pages 81-83 de l'Activity Report Year & Q4 2006 disponible sur le site Dexia www.dexia.com.

La charge d'impôts (incluant les impôts versés et différés) s'élève à EUR 569 millions pour l'année 2006, en baisse de 5,5% par rapport à 2005. La différence de charge d'impôts s'explique essentiellement par les plus-values plus importantes enregistrées en 2006 par rapport à 2005, ces plus-values n'étant pas imposables en Belgique. Le taux d'imposition effectif a s'est inscrit à 17,2% (contre 23,1% en 2005) sur la base du bénéfice publié, et à 23,2% (contre 27,0% en 2005) sur la base du bénéfice sous-jacent. Pour les périodes à venir, le taux d'imposition effectif devrait en moyenne se stabiliser autour du niveau actuel.

Les intérêts minoritaires ont fortement augmenté au quatrième trimestre et dans le courant de l'année, en grande partie parce que les coûts des instruments " hybrid Tier One " sont comptabilisés dans le poste intérêts minoritaires, et que leur montant a augmenté en 2006. Par ailleurs, DenizBank est consolidé dans les comptes par intégration globale, mais 25% de ses résultats du quatrième trimestre reviennent aux minoritaires, Dexia ne détenant que 75% du capital lors du quatrième trimestre. A partir de 2007, Dexia possédant 99,8% des actions de DenizBank, il ne restera qu'un très faible nombre de minoritaires.

La marge bénéficiaire (résultat net avant intérêts minoritaires rapporté au revenu total) s'établit à 40,5% en 2006 contre 35,0% en 2005.

Le rendement des fonds propres s'élève à 23,1% (contre 20,0% en 2005), soutenu en 2006, et dans une moindre mesure en 2005, par l'impact des éléments non opérationnels.

Le bénéfice par action atteint EUR 2,49 en 2006 (non dilué), en hausse de 33,2 % par rapport à l'année précédente. Notons que le nombre d'actions a fluctué considérablement dans le courant de l'année en raison d'un programme de rachat d'actions mis en oeuvre au premier trimestre (s'élevant à EUR 50 millions), des nouvelles actions émises dans le cadre de l'acquisition de DenizBank et du plan d'actionnariat destiné aux membres du personnel. Le nombre moyen journalier d'actions a augmenté de 1,2%.

Le ratio de fonds propres durs[2] (Tier One Ratio) s'établit à 9,8% en fin d'année (10,3% au 31 décembre 2005). En ne prenant que 50% des instruments de capital " hybride ", le ratio de fonds propres de base s'établit à 9,2% à la fin de l'année.

Dividende. Au vu des bons résultats de 2006, le conseil d'administration proposera un dividende brut de EUR 0,81 par action. Sous réserve de son approbation en Assemblée Générale, le dividende sera payé le 24 mai 2007.

Evénements postérieurs à la clôture

Lors de la troisième semaine de février 2007, Dexia a annoncé la conclusion de la vente de Dexia Banque Privée France. Cette cession générera une plus-value d'environ EUR 42 millions (après impôts).

Perspectives pour l'année en cours :

Compte tenu de la très forte activité commerciale de 2006 et des années précédentes, Dexia est confiant quant à la poursuite de l'atteinte des objectifs communiqués au marché le 26 septembre 2006.

[2] Pour le calcul de ce ratio, le résultat de l'exercice diminué du dividende (proposé pour 2006) est inclus dans les fonds propres

II. ACTIVITE ET RESULTATS SOUS-JACENTS DES METIERS

1. SERVICES FINANCIERS AU SECTEUR PUBLIC, FINANCEMENTS DE PROJETS ET REHAUSSEMENT DE CREDIT

1.A. Activité

Encours d'engagements à long terme - Services financiers au secteur public local[3]

en milliards d'EUR  
31 décembre 2005  
31 décembre 2006  
Variation  
Belgique  31,0  30,8  -0,4%  
France  60,6  65,0  + 7,3%  
Luxembourg  1,9  2,1  + 7,9%  
Royaume-Uni  6,8  9,5  + 40,3%  
Suède  3,6  3,9  + 9,3%  
Italie  34,1  37,3  +9,1%  
Péninsule Ibérique (Espagne & Portugal)  6,5  8,9  + 37,2%  
Allemagne  26,0  31,0  + 19,3%  
Europe centrale et orientale  3,1  5,1  + 67,3%  
Amérique  42,5  46,1  + 8,6%  
Autres  18,4  28,5  + 55,2%  
Total  234,3  268,2  + 14,5%  


Les engagements à long terme des filiales entièrement consolidées atteignent EUR 268,2 milliards, en hausse de 14,5% d'une année à l'autre (16% a taux de change constant) et témoignent d'une dynamique particulièrement remarquable en France, en Italie, en Amerique, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Europe centrale et orientale et dans la péninsule Ibérique. La production (hors Allemagne) s'élève à EUR 55,4 milliards, soit une légère baisse par rapport à l'an dernier qui s'explique par un changement de méthodologie (prise en compte au 31 décembre 2006 de l'objectif de part finale de la transaction de financement structuré au lieu du montant total). Sur la base de l'ancienne méthodologie, l'accroissement de la production aurait été de 3%.

Pour le seul secteur financement du secteur public, la production atteint le niveau élevé de EUR 48,6 milliards, Dexia ayant été désigné " Best Lead Manager on Regional / Municipal Bonds " en 2006 selon une distinction accordée par le magazine en ligne Euro Week. En outre, l'activité de gestion active de la dette a été encore très dynamique en 2006, avec une mention spéciale pour la France et l'Italie (voir paragraphe dédié ci-dessous). Le secteur du financement de projets enregistre une nette progression de 7,8% à EUR 13,2 milliards grâce à d'importantes transactions dans le secteur des infrastructures et des partenariats public/privé (PPP) ainsi qu'à une croissance très satisfaisante du portefeuille obligataire. A méthodologie constante (voir ci-dessus), la hausse aurait atteint 27% par rapport à l'an dernier. Dexia a notamment fait office d'arrangeur avec d'autres banques, de transactions de premier plan en 2006. Citons par exemple la transaction de GBP 2,4 milliards pour l'acquisition de la première société portuaire du Royaume-Uni par un syndicat d'investisseurs financiers ou le projet Golden Ears Bridge à Vancouver pour un montant de CAD 1 millard qui a reçu la distinction de "North American Deal of the Year 2006" de la part de Thomson Financial.

[3] Ces montants n'intègrent pas DenizBank. Au 31 December 2006, les engagements long terme de DenizBank s'élevaient à EUR 1,2 milliards (credits long terme accordé par DenizBank à ses clients commerciaux et grandes entreprises).

Par pays, les performances sont les suivantes :

En France, 2006 a été une année très dynamique et les engagements à long terme augmentent de 7,3%, pour s'établir à EUR 65,0 milliards, une croissance remarquable tant en finances publiques qu'en financements de projets. Dans le secteur du financement des collectivités locales, sur lequel Dexia détient une part de marché de 42%, la banque tire au mieux parti d'un environnement favorable: transfert de responsabilités financières des gouvernements centraux aux collectivités locales, anticipations de hausses de taux et période préélectorale. L'encours d'engagements à long terme est en hausse de 7,0% et atteint le niveau record de EUR 62,0 milliards. En ce qui concerne le financement de projets, 2006 a également été une très bonne année, la production doublant pour s'élever à EUR 1,2 milliard, en hausse de 106,5% (135% sur la base de l'ancienne méthodologie). On peut citer parmi les transactions confirmant Dexia en tant qu'acteur de référence sur le marché français des PPP, le cofinancement du plus important PPP du pays, un hôpital proche de Paris, avec la syndication d'un tiers du total de la dette (EUR 345 millions).

En Belgique: Les engagements à long terme s'élèvent à EUR 30,8 milliards et sont quasiment stables par rapport à 2005. 2006, année électorale, a été difficile en Belgique en ce qui concerne l'activité de finances publiques ou Dexia est toutefois parvenu à maintenir sa place de numéro un. L'activité de financements de projets réalise une performance très satisfaisante, avec une production en hausse significative de 49,4% qui s'établit à EUR 2,2 milliards. La banque a notamment participé au financement de trois parcs éoliens et d'une centrale biomasse.

Luxembourg: Les engagements à long terme progressent à EUR 2,1 milliards, en hausse de 7,9%. En terme de production, l'année a été correcte, compte tenu de l'importante transaction (EUR 0,4 milliard) réalisée en 2005 avec la Société nationale des chemins de fer luxembourgeois.

Royaume-Uni: Les engagements à long terme s'élèvent à EUR 9,5 milliards, soit une hausse de 40,3% en un an. Cette hausse est le fruit d'une activité particulièrement soutenue en financements de projets et d'une tendance plus mitigée dans le secteur public. Comme indiqué précédemment, Dexia a co-arrangé un montant total de dettes de GBP 2,4 milliards pour l'acquisition de la principale société portuaire du Royaume-Uni par un consortium d'investisseurs financiers.

Italie: Les encours à long terme de Dexia Crediop atteignent EUR 37,3 milliards en 2006, en hausse de 9,1% sur les douze derniers mois. En ce qui concerne le financement du secteur public, la comparaison de la production est biaisée par l'ampleur des opérations exceptionnelles réalisées en 2005. Néanmoins, l'activité a été soutenue avec les collectivités locales dans le segment des émissions internationales et des opérations de titrisation qui enregistrent une hausse de production de 16%. 2006 a été marquée par la plus importante émission d'Eurobond jamais réalisée par une collectivité locale italienne, à savoir l'emprunt de la région du Piémont codirigé par Dexia Crediop. La production en financement de projets a reculé de 62,1% à EUR 664 millions dans un un environnement fortement concurrentiel et en l'absence, cette année, de transactions importantes dans le secteur des infrastructures.

Péninsule Ibérique: Dans un contexte de demande relativement modérée dans le secteur du financement du secteur public, les engagements à long terme pour ce segment augmentent de 26,5% à EUR 7,1 milliards, une hausse d'autant plus remarquable que 2005 avait été ponctuée par des transactions importantes. Mentionnons notamment les deux mandats de book runner dans la région de Madrid et un autre avec la Région d'Aragon remportés par Dexia. Dans le financement de projets, DSBL a notamment codirigé le financement du matériel roulant du métro de Madrid (EUR 1,2 milliards) et du premier hôpital financé en PPP en Espagne (EUR 222 millions).

Europe centrale et orientale: Les engagements à long terme augmentent de 67,3% pour s'établir à EUR 5,1 milliards. Le montant total de la production demeure stable à EUR 2,7 milliards dans un contexte de forte concurrence principalement avec les banques locales. Dans le secteur du financement du secteur public local, les engagements s'élèvent à EUR 4,4 milliards (+ 57,1%). En Pologne, Dexia Kommunalkredit Bank (" DKB ") a été particulièrement actif dans le secteur de la santé ainsi qu'avec les collectivités locales. En Roumanie, la banque finance plusieurs grandes villes, dont Bucarest.

Enfin, dans le secteur du financement de projets, les engagements ont atteint EUR 0,7 milliard contre EUR 0,3 milliard un an plus tôt. DKB a arrangé sa première transaction pour le financement d'un parc éolien en République tchèque.

L'Amérique a connu un marché contrasté en 2006, marqué par une tendance très dynamique en financement de projets et un marché beaucoup moins actif au niveau des émissions obligataires des municipalités. Dans ce contexte, les engagements à long terme s'élèvent à EUR 46,1 milliards, soit une hausse de 8,6% en un an, mais la production baisse de 4,8% à EUR 10,4 milliards. Dans le secteur du financement du secteur public, le marché a été moins porteur que l'année précédente, qui était une année record. Parmi les nombreuses transactions de 2006, on peut citer les garanties de liquidités de l'Etat du Mississippi (USD 224 millions) et de l'Etat de Géorgie (USD 314 millions). Dans le financement de projets, un nombre élevé de transactions a été réalisé, dont le coarrangement de la concession de la route à péage d'Indiana (" IndianaToll Road ") pour un montant de USD 4,1 milliards.

L'activité menée dans les autres pays et à partir du siège international a augmenté à un rythme plus que satisfaisant : l'encours des engagements augmente de 55,2% en 2006 à EUR 28,5 milliards. En Suisse, Dexia a inauguré une filiale à Genève en novembre 2006. Egalement en novembre 2006, Dexia a obtenu sa licence bancaire au Japon, ce qui lui permet de travailler directement avec les clients japonais et de tirer parti au mieux du plus important marché mondial de financements du secteur public local. Fin décembre 2006, les engagements au Japon s'élèvent à EUR 704 millions, un montant qui n'intègre pas EUR 1,8 milliards d'obligations japonaises comptabilisés aux sièges internationaux avant l'obtention de la licence.

Le secteur du financement de projets progresse fortement, les engagements à long terme atteignant EUR 11,6 milliards. Des transactions importantes ont été réalisées, telles que le refinancement de EUR 431 millions pour l'autoroute hongroise M6, une opération PPP sous forme d'émission obligataire et prêt réhaussés par FSA, et l'opération WISE, une titrisation de GBP 1,47 milliard d'obligations réhaussées de " utilities " et PFI, la première de cette nature, qui combine l'expérience de Dexia dans les marchés des capitaux et dans les financements de projets et d'infrastructures.

Allemagne: Les engagements à long terme s'élèvent à EUR 31,0 milliards, soit une hausse de 19,3%. Le bureau de Francfort de Dexia Kommunalbank Deutschland a accru sa production de 23%, pour atteindre EUR 3,8 milliards, les produits structurés bénéficiant d'un attrait important. De nombreuses transactions ont été opérées en 2006, dont celles réalisées avec la ville d'Aix-la-Chapelle (EUR 110 millions).

L'activité de gestion active de dette, particulièrement soutenue en 2006, atteint un montant total de EUR 17,3 milliards, soit un milliard de plus qu'en 2005, année pourtant déjà très porteuse. En France, le montant de la dette gérée s'élève à EUR 10,6 milliards, en hausse de 30%. Cette performance, accentuée au cours du dernier trimestre de l'année, est d'autant plus remarquable que les deux années précédentes étaient des années record. L'activité de gestion de dette est très satisfaisante en Belgique avec EUR 2,2 milliards, soit un très bon niveau pour une année préélectorale. L'Italie enregistre également une excellente performance et atteint EUR 3,9 milliards contre EUR 1,3 milliard l'an dernier.

Encours de crédit à court terme : Les encours de crédit à court terme s'élèvent à EUR 19,3 milliards fin 2006, en hausse de 15% par rapport à 2005. Ils sont principalement localisés en France, en Belgique et en Allemagne où Dexia vient de lancer des emprunts structurés à court terme.

Dépôts et actifs sous gestion: Le total des dépôts et des actifs sous gestion augmente au rythme soutenu de 17,7% par rapport au niveau atteint à la fin de l'année dernière et s'élève à EUR 34,6 milliards. Cette hausse est particulièrement marquée en France (+26% à EUR 5,8 milliards, représentée pour moitié environ par des fonds communs de placement) et en Italie où les engagements ont plus que doublé pour s'établir à EUR 1,8 milliard. En Belgique, pays qui représente 63% du montant total pour le Groupe, les engagements croissent de 6%.

En ce qui concerne les activités d'assurance, Dexia Sofaxis a collecté EUR 367 millions de primes (+4%) au 31 décembre 2006. Dexia Insurance Services a collecté des primes équivalentes à celles de 2005 pour un montant de EUR 621 millions, dont EUR 350 millions en France et EUR 271 millions en Belgique. Dexia Epargne Pension (" DEP ") a connu une nouvelle année dynamique et a collecté EUR 271 millions, une hausse de 4,5% par rapport à 2005. DEP a conclu environ 15 nouveaux partenariats portant le total à approximativement 60, dont les deux tiers ont été signés avec des banques privées et des sociétés de gestion de fonds.

FSA, dans un contexte de baisse de 6% du volume global des nouvelles émissions obligataires et des refinancement dans le marché municipal américain, et en dépit d'un environnement très concurrentiel, est parvenu en 2006 à maintenir sa part de marché d'environ 25% et à générer une croissance encore remarquable sur les marchés internationaux avec un encours net assuré total en hausse de 72%. Sur le segment des Asset-Backed Securities (ABS), au vu de l'environnement concurrentiel, FSA a choisi de ne pas sacrifier les marges au profit des volumes. Les primes brutes actualisées ont atteint USD 910 millions, en baisse de 10% par rapport à l'année record 2005.

Sur le marché municipal américain, la part des obligations réhaussées a été plus limitée en 2006 (50% contre 57% l'an dernier) dans un contexte de risques faibles et de marges réduites. Les primes brutes actualisées de FSA ont reculé de 36%, une baisse qui s'explique également par la contribution de la transaction de l'autoroute urbaine à péage de Chicago (" Chicago Skyway ") en 2005. En raison de son lien direct avec les taux aux Etats-Unis, le niveau des refinancements a baissé de 40% d'une année à l'autre.

Deux transactions méritent d'être citées: le rehaussement de l'obligation émise par l'hôpital Scottsdale Healthcare en Arizona pour un montant total de USD 200 millions et celui de l'obligation émise par Philadelphia Gas Works pour un montant de USD 313 millions.

Les transactions internationales de FSA ont grimpé en flèche en 2006, les primes brutes actualisées atteignant une production de USD 318 millions (+72% au cours des douze derniers mois). Cette performance résulte de transactions importantes, dont le réhaussement d'une émission de AUD 482 millions émise par le Monetary Policy Committee Funding en Australie.

Dans le secteur des asset-backed securities (ABS) américaines, la très bonne qualité de la production et la faiblesse des marges ont entraîné un recul de l'activité (-17%) à USD 234 millions. FSA a identifié peu d'opportunités permettant de fournir de justes niveaux de rendement, même si la tendance a semblé s'inverser légèrement en fin d'année. Hors Etats-Unis, FSA vient de recevoir une licence pour ouvrir une filiale à Tokyo.

1.B. Résultats

Résultats sous-jacents* du métier Service financiers au secteur public, financements de projets et rehaussement de crédit

en millions d'EUR  
T4  
T4  
Variation  
Var. à taux de change constant  
Année  
Année  
Variation  
Var. à taux de change constant  
 2005  2006      2005  2006      
                 
Revenus  594  645  +8,6%  +10,8%  2 256  2 478  +9,9%  +10,6%  
Coûts  -210  -227  +7,7%  +9,4%  -762  -809  +6,1%  +6,7%  
Résultat brut d'exploitation  384  419  +9,0%  +11,6%  1 493  1 669  +11,8%  +12,6%  
Résultat net part du Groupe  256  300  +17,4%  +20,3%  999  1 140  +14,1%  +15,0%  
Coefficient d'exploitation  35,4%  35,1%  -  -  33,8%  32,6%  -  -  
ROEE**  24,0%  24,1%  -  -  23,4%  22,9%  -  -  


* Hors éléments non récurrents; pro forma pour T4 2005 et pour l'exercice 2005.

** Rentabilité des fonds propres économiques, annualisé.

Remarque importante :

Pour chaque métier mentionné ci-après, et pour une meilleure compréhension des tendances économiques fondamentales de chacun d'entre eux, l'analyse des résultats est basée sur les données pro forma sous-jacentes (soit hors éléments non opérationnels et retraitant les années précédentes afin de tenir compte des modifications de périmètre de consolidation décrites ci-dessus). Les éléments considérés comme non opérationnels figurent à la page 25 de l'Activity Report.

Le résultat net part du Groupe s'élève à EUR 1 140 millions, en forte hausse de +14,1%. Hors impact négatif du change (EUR -9 millions), la hausse aurait atteint 15,0%. Ce métier affiche cette année encore une croissance à deux chiffres et des progressions dans tous les sous-segments (le secteur public, les activités de financement de projet, le rehaussement de crédit), ainsi que des succès dans presque tous les pays. L'ambition de Dexia visant à diversifier ses revenus dans les pays situés hors de ses marchés historiques se concrétise: le résultat net part du Groupe est désormais généré à raison de 42% en France et en Belgique (44% en 2005). FSA représente 25% des résultats du métier, et les activités bancaires hors France et Belgique pèsent 33%.

Au quatrième trimestre de 2006, le résultat net part du Groupe s'établit à EUR 300 millions dans la lignée des excellents résultats des neuf premiers mois, en hausse de 17,4% par rapport au trimestre correspondant de 2005, et même 20,3% à taux de change constant.

Les revenus du métier, à EUR 2 478 millions, sont en hausse de EUR 222 millions par rapport à 2005, soit une croissance de 9,9% et de 10,6% à taux de change constant. Ces chiffres reflètent un niveau de production élevé cette année qui s'ajoute aux montants significatifs d'encours constitués au fil des ans au sein des différentes entités du métier, ainsi que du coût de refinancement en amélioration. Les revenus de FSA s'établissent en hausse à EUR 543 millions, à +9,7%, une bonne performance, dans un environnement contrasté, témoin d'une baisse des revenus ABS aux Etats-Unis, d'un moindre niveau de refinancement mais d'une production plus élevée d'obligations réhaussées, de solides revenus de produits financiers et de quelques gains de change (apparaissant en revenus sous IFRS). Le métier hors FSA, a connu exactement la même tendance positive et a enregistré EUR 175 millions (+9.9%) de revenus additionnels par rapport à 2005 en raison des facteurs suivants: i) effet volume positif dans de nombreux pays (France, Royaume-Uni, Espagne, Europe Centrale, Etats Unis...); ii) influence positive sur les marges de l'activité de gestion active de la dette; iii) bon niveau de commissions grâce aux nombreuses transactions pour lesquelles Dexia a obtenu un mandat de lead-arranger (notamment aux Etats-Unis, en Espagne et au Royaume Uni); iv) la contribution croissante des pays dans lesquels Dexia a récemment démarré une activité commerciale (eg. Europe centrale et orientale, Canada, Mexique et Japon). Mentionnons en particulier les hausses observées en France et en Belgique (6% de croissance des revenus), en Italie (+9%), aux Etats-Unis (+16%), au Royaume-Uni (+67%), en péninsule Ibérique (+59%) et en Europe centrale (+82%) où les revenus s'établissent à EUR 47 millions. Il est à noter que la contribution aux revenus du métier de DenizBank atteint EUR 48 millions (+46% par rapport au T4 2005 pro forma) pour un seul trimestre.

Les revenus du quatrième trimestre, à EUR 645 millions, s'inscrivent en hausse de EUR 51 millions en comparaison avec le quatrième trimestre de l'année dernière (+8,6%).

Les coûts atteignent EUR 47 millions, en hausse de 6,1% par rapport à 2005 (+6,7% à taux de change constant), néanmoins 3,8% points de pourcentage inférieur à la progression des revenus. Comme indiqué précédemment, cette hausse s'explique essentiellement par le développement important de l'activité dans le monde. Cette hausse s'explique également en partie chez FSA par l'impossibilité de pouvoir différer les frais des transactions sur les CDS (impact de EUR 7 millions sur les coûts annuels) ainsi que par la diminution de la proportion des charges pouvant être différées pour d'autres catégories de produits. Dans les autres entités de Dexia aux Etats-Unis, les coûts augmentent en raison de besoins croissants d'effectifs liés au développement de l'activité, tout comme dans de nombreux autres pays tels que la France, le Royaume-Uni ou l'Italie. Au niveau du siège, les frais s'inscrivent également à la hausse en raison de l'ouverture de Dexia Japan, de Dexia Switzerland ainsi que d'autres développements à l'international (bureau de représentation en Chine et en Inde).

Au quatrième trimestre, les coûts atteignent EUR 227 millions, en hausse de 7,7% (ou EUR 17 millions) par rapport au quatrième trimestre de 2005. Cette hausse s'explique par les divers facteurs développés ci-dessus.

Ainsi, le résultat brut d'exploitation s'élève à EUR 1 669 millions en 2006, en hausse de 11,8% par rapport à 2005, et de 12,6% à taux de change constant. Ceci entraîne la poursuite de la légère tendance à la baisse du coefficient d'exploitation de ce métier de 33,8% en 2005 à 32,6% en 2006.

Le coût du risque en 2006 s'élève à EUR 56 millions, en hausse par rapport à 2005, un niveau néanmoins toujours très faible. La hausse est liée de manière marginale à la proportion croissante de transactions relatives aux financements de projets, mais également à un certain nombre de reprises de provisions en 2005 plus importantes qu'en 2006.

Les impôts augmentent légèrement (+1,7%) à EUR 426 millions en 2006. Notons que cette faible hausse en un an découle d'éléments évoluant en directions opposées: i) une politique fiscale davantage coordonnée au niveau du Groupe ii) un environnement fiscal plus favorable en Belgique; iii) et inversement, la hausse du résultat imposable.

Dans l'ensemble, le métier a généré une rentabilité des fonds propres économiques (ROEE) très satisfaisante de 22,9%.

2. SERVICES FINANCIERS AUX PARTICULIERS

2.A. Activité

Le climat globalement positif prévalant en 2006 a renforcé la confiance des ménages, leur propension à consommer. Leur attrait pour des biens immobiliers a soutenu la production de crédits hypothécaires. Dans un contexte de faibles taux d'intérêt, les clients se sont plutôt orientés vers des investissements hors bilan et des produits d'assurance. Les tendances de 2006 ont été les suivantes: i) dynamisme remarquable des produits hors bilan qui ont augmenté deux fois plus rapidement que les produits de bilan et qui représentent désormais 50% des actifs totaux des clients (baisse des produits de bilan à 42% et stabilité des produits d'assurance à 8%); ii) transferts de comptes d'épargne vers des dépôts à terme; iii) marges plus adéquates des prêts hypothécaires au deuxième semestre de l'année, et iv) une activité très soutenue dans le secteur de la banque privée.

Avoirs de la clientèle (fin de trimestre)[2]

en milliards d'EUR  
Déc. 05  
Mars 06  
Juin 06  
Sept. 06  
Déc. 06  
Variation Déc.06 / Sept. 06  
Variation Déc.06 / Dec. 05  
Produits de bilan (dépôts, bons de caisse...)  51,8  52,6  54,0  53,3  53,3  0,0%  + 2,9%  
Produits hors-bilan (OPC, titres...)  60,5  62,4  60,8  63,6  64,5  + 1,5%  + 6,7%  
Assurance (réserves techniques d'assurance-vie)  9,6  10,0  10,2  10,4  10,5  + 1,0%  + 9,4%  
Total avoirs de la clientèle  121,9  125,1  125,0  127,2  128,3  + 0,8%  + 5,3%  
dont banque de détail  81,5  82,6  82,3  82,4  83,0  + 0,7%  +1,7%  
dont banque privée  40,3  42,5  42,7  44,9  45,4  +1,1%  +12,5%  


Encours de crédits (fin de trimestre)[2]

en milliards d'EUR  
Déc. 05  
Mars 06  
Juin 06  
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