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La France menacée par Al-Qaïda

Article du 14/09/2006
Ayman Al-Zawahiri, a menacé la France à travers son dernier message vidéo. Le numéro deux d'Al-Qaïda, a déclaré que le GSPC, une organisation algérienne alliée d'Al-Qaïda, « sera l’épine dans la gorge des Français. »

Dans la transcription de ce message publié aujourd’hui dans les page du journal Le Figaro, Ayman Al-Zawahiri annonce officiellement le ralliement du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) à Al-Qaïda.

Une déclaration inquiétante

Il s’exprime ainsi Zawahiri dans un enregistrement vidéo évoquant notamment les attentats du 11 septembre 2001 et dont des extraits avaient été diffusés lundi.

"Notre cheikh combattant (...) Oussama ben Laden m'a chargé d'annoncer aux musulmans (...) le ralliement du GSPC à Al-Qaïda. Nous prions Dieu pour que cela soit une épine dans la gorge des croisés américains et français et de leurs alliés".

Soulignons que les messages de membres de l'état-major d'Al-Qaïda évoquant directement la France sont très rares. Il y a deux ans, en avril 2004, Oussama ben Laden avait critiqué Paris pour l'interdiction du voile dans les écoles publiques.

En février 2OO4, Ayman Al-Zawahiri, avait aussi estimé que cette interdiction était la preuve de "la rancune des Croisés occidentaux contre les musulmans".

La France évoquée comme cible

Le GSPC a été créé par des dissidents du GIA (Groupe islamique armé) algérien à la fin des années 1990. En septembre dernier, il avait désigné la France comme "ennemi public numéro un" en septembre 2005.

"La France est notre ennemi numéro Un, l'ennemi de notre religion, l'ennemi de notre communauté.

Qu'il (le ralliement du GSPC) soit source de dépit, de tristesse et de chagrin pour les apostats (du régime algérien), fils traîtres de la France, et nous prions Dieu pour que nos frères du GSPC réussissent à affliger les principaux membres de la coalition croisée, et plus particulièrement leur vieux leader, l'Amérique vicieuse", a également indiqué le bras droit d'Oussama ben Laden.

Le ministère de l'Intérieur ne s’est pas encore exprimé sur ces déclaration.

Quant au GSPC, il rejette la politique de réconciliation nationale du président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui a permis, depuis sa mise en oeuvre le 28 février, la reddition de 250 à 300 islamistes armés et la libération d'au moins 2.200 personnes détenues pour "terrorisme".

Ce groupe attire toute l’attention des services antiterroristes français.

« La DGSE et la DST soulignaient l'an dernier son allégeance à al-Qaida et ses contacts avec le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, le chef d'al-Qaida en Irak, abattu depuis. »

Le 1er septembre dernier, une note de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) estimait qu'il constituait «l'une des menaces les plus lourdes qui pèsent actuellement sur la France, historiquement cible privilégiée des terroristes algériens».

Aujourd’hui, le GSPC vise le terrorisme international et de l'intégration dans le djihad mondial. D’après les services français cités par Le Figaro, il forme «des combattants originaires d'autres pays du Maghreb, notamment tunisiens, libyens, marocains et mauritaniens».

FranceBourse.com avec AFP et Le Figaro
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