Dans les villes japonaises, les cyber-cafés n’accueillent pas seulement des Internautes branchés en quête de surf. Ils hébergent aussi une autre population : des SDF qui profitent de ces lieux ouverts 24h/24 pour se loger et se réchauffer.
Selon le ministère de la Santé nippon, ils seraient ainsi plus de 5 000 sans domicile fixe à passer au moins la moitié des nuits de la semaine dans les cafés Internet.
Ces « réfugiés des cybercafés », ainsi surnommé par les médias locaux, sont principalement des personnes entre 20 et 30 ans en situation précaire, qui ont perdu emploi, puis domicile, et qui, sans toit, ne peuvent renouer avec le marché du travail.
Ces SDF d’un nouveau genre arrivent parfois à enchaîner des petits boulots mais sont privés de sécurité sociale et d’assurance maladie.
Sans argent, le cyber-café reste un gîte abordable moyennant la somme de 100 yen (63 cents d’euro) l’heure. Certains établissements proposent également une consommation illimitée de boissons et sont même équipés de douches.
