Le 3 juin, Le Figaro publiait dans ses colonnes l’information suivante « certains porteurs d'obligations d'Eurotunnel prépareraient une action pour tenter de renverser l'actuel PDG, Jacques Gounon.»
Hier, la direction d'Eurotunnel a répondu qu’«elle n'a pas été officiellement contactée» vis-à-vis d’une alternative hypothétique et qu'elle n'a reçu «aucun plan de restructuration alternatif de quelque établissement financier que ce soit».
Selon le Figaro du jour, Eurotunnel garantit «qu'aucun obligataire n'a accepté de signer d'accords de confidentialité du fait qu'ils entraîneraient une interdiction d'intervenir sur les marchés de la dette ou des actions.»
Les déclarations du groupe prennent le contre-pied des informations publiées avant le week-end.
Vendredi 26 mai, dans les lignes du Financial Times, les lecteurs ont pu lire l’affirmation suivante : « 'un groupe de porteurs d'obligations de l'opérateur du tunnel sous la Manche, dont la Deutsche Bank, planchait sur une nouvelle proposition de restructuration de la dette proposée par l'équipe de direction. » (AOL)
Le groupe vient de signer un accord avec le comité ad hoc de ses créanciers. Cet accord financé par un consortium composé de Goldman Sachs, Barclays et Macquarie, devrait aboutir à une réduction de la dette actuellement établit à 9,1 milliards d'euros à 4,24 milliards d'euros.
A travers un communiqué de la société, 'le groupe souligne que toute solution alternative devra avoir, en terme d'effacement de dette, une ambition au moins aussi importante'.
Selon AOF, « Eurotunnel déclare également qu'aucun obligataire n'a accepté de signer des accords de confidentialité, notamment du fait qu'ils entraîneraient une interdiction d'intervenir sur les marchés de dette ou d'actions. »
Néanmoins, Eurotunnel à indiqué que Close Brothers, l(a banque conseil de certains obligataires), en signé un accord de confidentialité le 23 juin dernier, a reçu un accès permanent aux données opérationnelles et financières du groupe.
