France Bourse
Abonnez-vous

Vélib' Paris épouse le vélo

Article du 17/07/2007
Première journée ensoleillée pour le Vélib’. Lancé hier en grande pompe à l'heure du déjeuner par le maire PS de la capitale, Bertrand Delanoë, le nouveau système de vélos en libre-service a remporté un franc succès auprès des touristes et des Parisiens.
Conçu pour transformer les modes de déplacement dans la capitale tout en contribuant à la réduction de la pollution, le réseau Vélib’ dispose, dans un premier temps, de 750 stations et de 10 648 vélos.
La carte d’abonné à l’année, qui coûte 29 euros avec une caution de 150 euros, est livrée dans un délai de deux semaines, et l’abonnement Vélib’ peut être intégré sur le passe Navigo. La Ville attend quelque 200 000 abonnés annuels. Les bulletins d’abonnement sont disponibles dans 300 stations de métro, en mairie, dans des commerces partenaires ainsi que sur Internet.
Sans abonnement, impossible de pédaler sur les Vélib’. Des formules d’abonnement courte durée (1 euro) ou à la semaine (5 euros) sont également proposées. On peut alors emprunté un vélo autant de fois qu’on le désire mais pas au-delà d’une demi-heure afin de ne pas monopoliser les vélos. La première demi-heure supplémentaire est facturée 1 euro, la seconde 2 euros, les suivantes 4 euros.
1 451 stations Vélib’ équipées de 20 600 vélos verront le jour d’ici la fin de l’année. 1 000 principales où il sera également possible de s'abonner par carte de crédit, et 450 secondaires où il sera seulement possible d’emprunter et rendre un vélo. Et pour savoir quelle est la station la plus proche de chez soi et être sûr qu’un vélo soit disponible au moment voulu, le réflexe sera Internet.
Le modèle unisexe, de couleur gris souris nacré et à cadre ouvert, sans câbles apparents et munis d'un panier à l'avant, comporte trois vitesses. Avec pour mots d’ordre « résistance, sécurité et confort », ce vélo fabriqué en Hongrie pèse 22 kilos mais reste maniable.

Développement des transports alternatifs

« Il ne s'agit pas de lutter contre la voiture mais de réduire la pollution liée au trafic automobile et de manière plus générale toutes les nuisances, que ce soit le bruit, l'encombrement, la congestion liée au trafic automobile, tout en développant un panel d'offres de transport alternatif », explique-t-on dans l'entourage du maire PS Bertrand Delanoë.
Ce qui passe aussi par le renforcement de l'offre de métro ou de bus (60 km de couloirs supplémentaires depuis 2001), « l'autopartage » ou le transport fluvial, souligne-t-on de même source.
Le syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) s'est d'ailleurs prononcé mercredi pour l'expérimentation d'une navette sur la Seine, faisant une boucle entre la gare d'Austerlitz et Maisons-Alfort.
Côté vélo, l'utilisation a augmenté de plus de 48% depuis début 2001 dans la capitale, selon les comptages réalisés par la direction de la voirie. Paris comptait 370 km d'aménagements cyclables fin 2006, y compris les couloirs de bus, contre 180 début 2001.Bertrand Delanoë a insisté sur le respect des règles de sécurité. Si les casques ne seront pas distribués avec les Vélib', par mesure d'hygiène, le maire a écrit au préfet de police pour demander une « tolérance zéro » pour les infractions au code de la route... pour les autos comme les vélos.

Lyon, pionnière

C’est Lyon qui a la première expérimenté les vélos en libre-service. Au départ, la ville comptait 800 vélos et 70 stations mais d’ici septembre les Lyonnais auront à leur disposition 4 000 vélos garés dans 340 stations. Chaque Vélib’ est utilisé dix à quinze fois par jour. Les trois quarts des 60 000 abonnés ont des cartes annuelles. Mais la moitié des trajets sont effectués par des utilisateurs occasionnels. Un succès qui devrait bientôt gagner la capitale !
Et après le vélo, les Parisiens pourront être profité de voitures non polluantes en libre-service, a annoncé vendredi 15 juin le maire de Paris Bertrand Delanoë. Et ce avant la fin de l’année. Le principe est le même que pour le Vélib’ : utiliser une voiture pour un temps court, une heure ou deux par exemple, de la prendre à un endroit et de la laisser à un autre.
« Il y en a déjà, en petites quantités, quelques dizaines. L'idée serait que ce soit par centaines ou par milliers », a indiqué le maire précisant que la mise en place sera fera « par étapes » et sur « plusieurs années ».
L’idée à terme : que les automobilistes parisiens finissent par s’interroger sur l'utilité de posséder une voiture dans la capitale.

Francebourse.com – Manuelle Tilly
Sur le même sujet
Nos portefeuilles
Performances actualisées le 01/12/2022
Croissance : 754%
Depuis sa création en 2001
Rendement : 247%
Depuis sa création en 2012
Déposées à la Bibliothèque Nationale de France
Actuellement
Avis JDH
Suivi de recommandation
Suivi de recommandation
Analyses technique
Analyses fondamentales