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FMI : Dominique Strauss-Kahn devient « le candidat des Européens »

Article du 10/07/2007
Après quelques hésitations, le poulain de Nicolas Sarkozy a finalement été retenu. C’est la deuxième dois en peu de temps que le nouveau venu sur l’estrade européenne parvient à ses fins, après avoir accouché d’un compromis certes difficile sur son « mini-traité européen » destiné à relancer la locomotive communautaire.
C’est fois-ci, c’est en s’invitant à la réunion des ministres des Finances de l’Eurogroupe – à laquelle le Président de la République ne participe pas normalement, selon le protocole bruxellois – que Nicolas Sarkozy a soumis sa nouvelle idée à ses partenaires européens : faire de Dominique Strauss-Khan, l’ancien ministre des Finances socialiste, qui aurait pu être son adversaire de gauche durant la présidentielle, le candidat de l’UE au FMI.
Car le Fonds Monétaire International sera sans chef à partir d’octobre. Son actuel directeur a expliqué récemment qu’il quitterait ses fonctions après les grandes réunions de l’institution « pour des raisons personnelles ». Une annonce qui en a surpris plus d’un alors que son mandat s’achève initialement dans deux ans, qu’il avait commencé à réformer l’organisation de Bretton Woods empêtrée dans des déboires financiers et en manque de clarté quant à son rôle même, et enfin alors que tous les regards se tournaient vers la Banque Mondiale, laquelle a accueilli le remplaçant de Paul Wolfowitz en la personne de l’Américain Robert Zoellick.
Et c’est aux Européens que revient le droit de nommer la tête du FMI, comme le font les Etats-Unis pour la Banque Mondiale, l’autre grand argentier du monde.
Le Français DSK est donc bien parti pour atteindre ce poste, lui qui avait chuté lors des sélections internes au PS pour choisir leur candidat à l’Elysée. Son « calibre », selon les mots de la ministre française de l’Economie, lui laisse une grande chance d’être définitivement nommé à la direction du Fonds. Qui plus est les réticences de quelques autres pays, l’Italie et la Pologne notamment, à présenter leurs candidats ont été effacées.
Enfin, si les Européens n’ont pas fermé la porte à l'examen d’une candidature d’un pays tiers, possibilité réaffirmée par le FMI, seul le nouveau ministre britannique des Finances, Alistair Darling, a remis en cause ouvertement le partage des pouvoirs actuel. Mais cela ne devrait pas empêcher DSK de se lancer dans une campagne de séduction avant le choix définitiif.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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