Chez Theolia, on mise sur l’éolien. La société dirigée par Jean-Marie Santander ambitionne de devenir le leader de la production d’électricité 100 % propre à partir d’énergies renouvelables.
Le rachat de l’allemand Natenco, spécialisé dans la construction et l’exploitation pour compte d’investisseurs de centrales éoliennes, a marqué la stratégie de croissance externe de Theolia, après une année 2006 qui a vu un recentrage de l’activité sur la production d’électricité éolienne, la cession du pôle environnement et, sur le plan boursier, le transfert du Marché Libre vers l’Eurolist B et une augmentation de capital de 55 millions d’euros avec appel au marché.
Au mois de mai, Theolia a annoncé l’inscription sur Alternext de sa filiale Thenergo, qui regroupe toutes les activités non éoliennes de la société. Thenergo produit, entre autres, de l’électricité d’origine thermique, œuvre à la valorisation des ordures ménagères et vend de l’électricité, des certificats verts ou des certificats de cogénération sur le marché.
Dernièrement, le groupe a procédé à deux acquisitions, l’une sur un développeur italien (impliquant la mise en service d’une centrale éolienne), l’autre sur une société hollandaise détenant des projets éoliens et solaires en Italie, en Grèce et en Namibie.
Par ailleurs, Theolia va se séparer de centrales éoliennes au profit de FC Holding, ancien propriétaire de Natenco. Cet accord devrait permettre d’améliorer la rentabilité du groupe, car cette externalisation devrait améliorer le rendement de l’activité en lissant les impacts en trésorerie.