Sony : Le japonais renoue avec une forte rentabilité en 2007-2008
Article du 14/05/2008
Le géant de l’électronique japonais a annoncé des ventes et bénéfices record pour l’exercice 2007-2008 (avril 2007 à mars dernier). Sony a dégagé un résultat net positif inédit de 369,44 milliards de yens (2,4 milliards d’euros), contre seulement 126 milliards de yens à l’issue de l’exercice antérieur.
Sony a dans le même temps quintuplé son profit d’exploitation sur un an à 374,48 milliards de yens. Il s’agit du deuxième plus important bénéfice d’exploitation de son histoire.
Son chiffre d’affaires a gagné 6,9 % sur un an pour atteindre le record de 8 871,41 milliards de yens (57 milliards d’euros). La marge d’exploitation rapportée au chiffre d’affaires s’est ainsi établie à 4,22 %.
Ces fortes performances, après des restructurations, changements de dirigeants et une période de convalescence, résultent principalement des ventes d’appareils électroniques audiovisuels et informatiques grand public, estampillés Sony. Le tout, aidé par des effets de change, a entraîné une hausse de 8,9 % des revenus de cette activité électronique centrale à 6 614 milliards de yens, du jamais vu, lui permettant de dégager un bénéfice d’exploitation de 356 milliards de yens. Si Sony n’est pas parvenu à rentabiliser le segment des télévisions, à cause d’une concurrence exacerbée qui fait chuter les prix en rayon, les profits issus d’autres appareils électroniques et composants (circuits intégrés) ont très largement compensé.
Par ailleurs, le groupe a notablement réduit ses pertes sur la division des jeux vidéo grâce à une forte augmentation des ventes de consoles PlayStation 3 et des modèles portables PSP ainsi que des jeux associés. Quelque 9,24 millions de PS3 ont été vendues au cours de l’exercice, ce qui porte le total à 12,85 millions depuis son lancement fin 2006.
Pour l’exercice en cours (clos le 31 mars 2009), Sony espère confirmer son regain de santé, en dégageant un bénéfice d’exploitation en hausse de 20 % à 450 milliards de yens et un chiffre d’affaires qui devrait atteindre le seuil symbolique des 9 000 milliards de yens (+ 1,4 % sur un an). Le profit net sera toutefois inférieur de 21,5 % à celui de l’exercice achevé, notamment à cause des impôts.
