« Il n’y a pas de fatalité ». Aujourd’hui en déplacement à Vienne, le président Sarkozy a voulu mettre en avant sa motivation, malgré un contexte économique en berne. « Je pense que ce n’est pas foutu. Il n’y a pas de fatalité. Je dois montrer l’exemple en allant chercher le point de croissance » qui manque à la France, a-t-il lancé, lors d’une table ronde avec des commerçants isérois.
Celui qui s’était présenté pendant sa campagne électorale comme le futur « président du pouvoir d'achat » est venu vanter à Vienne le projet de loi de modernisation de l’économie (LME) qui sera en discussion à l’Assemblée à partir du 27 mai.
Le gouvernement dispose selon lui de « trois manettes » pour améliorer le pouvoir d’achat : les heures supplémentaires, la baisse des prix par la concurrence et l’intéressement. Le projet de loi de modernisation de l’économie mise sur la concurrence pour améliorer le pouvoir d’achat. Dans l’esprit du chef de l’Etat, l’allègement de la procédure d’implantation de nouvelles surfaces commerciales jusqu’à 1.000 m2 devrait notamment profiter à l’hôtellerie, aux stations de distribution de carburant et aux concessions automobiles. Selon l’Elysée, le projet LME présente un « enjeu de croissance de pas loin d’un point, en terme d’année n +2 ».
