La Bourse de Paris a terminé en légère baisse ce soir, le CAC 40 reculant de 0,5 % au terme d’une séance essentiellement marquée par la faiblesse des volumes d’échanges, la hausse de Wall Street ne compensant pas l’absence de facteurs de soutien.
Après avoir évolué en légère hausse dans la matinée, le marché parisien est parti à la baisse, sans s’éloigner beaucoup des 4 700 points mais sans parvenir à remonter dans le vert, en dépit de la légère progression de Wall Street.
L’indice parisien a perdu 23,61 points à 4 695,92 points, dans un volume d’échanges extrêmement faible de 4,09 milliards d’euros. Le CAC 40 avait gagné 0,92 % jeudi. Sur la semaine, il a progressé de 3,57 %. « Le marché enregistre une baisse modeste, mais il a gagné 3,5 % mardi et qu’il ne les a pas reperdus. C’est encourageant, de même que la moindre volatilité de ces derniers jours », a déclaré un vendeur d’actions parisien interrogé par l’AFP.
Londres a cédé 0,43 %, Francfort 0,28 % et l’Eurostoxx 50 0,37 %.
Les statistiques du jour ont confirmé l’atonie de la consommation des ménages américains, mais, globalement en ligne avec les attentes, elles n’ont pas bouleversé les marchés.
Les dépenses de consommation des ménages ont ainsi augmenté en février de 0,1 % par rapport à janvier, comme le prévoyaient les économistes. Il s’agit de la plus faible hausse depuis septembre 2006
L’indice de confiance des consommateurs américains, mesuré par l’Université du Michigan, a de son côté été révisé à la baisse, à 69,5 points en mars au lieu de 70,5 annoncés initialement.
La monnaie unique européenne évoluait dans des marges étroites face au dollar aujourd’hui, terminant la semaine un peu sous la barre des 1,58 dollar. La monnaie européenne est repassée à la hausse ce matin après les propos d’un responsable de la Banque centrale européenne qui s’est dit toujours inquiet de l’inflation, laissant ainsi entendre que la crise financière n’est pas une raison pour une baisse du loyer de l’argent en zone euro.
Vers 20h00 à Paris, l’euro valait 1,5755 dollar. Sur la semaine, il a marqué une nette remontée puisqu’il valait 1,5436 dollar jeudi dernier.
Le dollar semble peu affecté par une progression des dépenses de consommation américaine certes affaiblie, mais dans les proportions anticipées.
La semaine prochaine, les investisseurs seront attentifs aux indicateurs américains d’activité (ISM) dans l’industrie et dans les services pour mars et, mercredi, au témoignage du président de la Réserve fédérale Ben Bernanke devant le congrès sur « les perspectives économiques ».
Des chiffres sur l’inflation en février seront publiés en zone euro ainsi que les indices d’activité (PMI) dans l’industrie et dans les services pour mars également.