La Bourse de Paris a ouvert en hausse ce matin : + 0,74 % à 4 955,71 points.
Hier, la Bourse de Paris a fini en net rebond. Le CAC 40 a gagné 1,96 % dans un marché revigoré par l’espoir d’un sauvetage imminent du rehausseur de crédit Ambac et agréablement surpris par un chiffre sur l’immobilier américain. L’indice parisien vedette a repris 94,71 points à 4 919,26 points, dans un volume d’échanges de 5,532 milliards d’euros, franchissant la barre des 4 900 points en clôture pour la première fois depuis le 4 février.
Hier, Londres a avancé de 1,89 %, Francfort de 1,12 % et l’Eurostoxx 50 de 1,69 %.
La Bourse de New York a débuté la semaine en hausse : le Dow Jones a gagné 1,53 %, et le Nasdaq 1,05 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 189,20 points à 12 570,22 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 24,13 points à 2 327,48 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a pour sa part pris 18,69 points à 1 371,80 points (+ 1,38 %).
L’agence américaine de notation Standard & Poor's a confirmé sa note « AAA » à Ambac (+ 15,87 %) et MBIA (+ 19,70 %), une note impérative pour exercer leur activité. Un dépôt de bilan d’Ambac comme de ses rivaux (MBIA ou FGIC) serait synonyme de davantage de pertes pour les institutions financières, déjà malmenées par la crise du « subprime », estiment les analystes. Le plan de refinancement d’Ambac pourrait être annoncé ce mardi. MBIA a par ailleurs annoncé qu’il se donnait jusqu’à cinq ans pour procéder à la scission de ses activités en deux sociétés indépendantes, afin de préserver les intérêts de tous les émetteurs qui ont souscrit une garantie auprès du groupe.
L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de mardi en recul de 0,65 %, sur des prises de bénéfices.
Alors que l’inflation semble s'installer en Europe comme aux Etats-Unis, Frederic Mishkin, l’un des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine, a estimé hier soir que stabiliser les prix et soutenir la croissance n’étaient pas des objectifs contradictoires mais plutôt complémentaires, surtout dans une économie en butte à des chocs.
A suivre aujourd’hui 26 février : aux Etats-Unis, les prix à la production en janvier et l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board pour février ; en Allemagne, l’indice Ifo de février et le PIB du quatrième trimestre.
D’ailleurs, l’office fédéral statistique Destatis vient à l’instant de confirmer son estimation de la croissance économique en Allemagne au titre du quatrième trimestre 2007. Le PIB a progressé de 0,3 % par rapport au troisième trimestre (+ 0,7 %). Durant la dernière période de l’année, la croissance a été impactée par un recul de la consommation finale des ménages mais portée par la formation brute de capital fixe et par le commerce extérieur.
Pour l’ensemble de l’année, la croissance allemande ressort à + 2,5 % (+2,6% ajusté de variations calendaires).
