Le CAC 40 retombe sous les 4 850 points. La Bourse de Paris termine en baisse de 0,71 % après de mauvaises nouvelles dans l’énergie et l’automobile, dans un marché qui peine toujours à aligner plus de deux séances de progression.
L’indice parisien a perdu 34,30 points à 4 824,55 points, dans un volume d’échanges étoffé de 6,613 milliards d’euros. Il est resté dans le couloir de 4 770 à 4 890 points qu’il explore depuis dix jours, au gré de ses yo-yo quotidiens.
Londres a perdu 0,74 %, Francfort 1,41 % et l’Eurostoxx 50 1,34 %.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones perd actuellement 0,40 % à 12 235,37 points et le Nasdaq 0,75 % à 2 282,56 points. Les principaux indices américains s’orientent vers un bilan hebdomadaire négatif.
Parmi les chiffres du jour, le département américain du Travail a revu à la baisse les indices des prix à la production pour novembre et décembre. L’indice PPI de décembre est en baisse de 0,3 %, soit trois fois plus marquée qu'annoncé initialement. Pour novembre, la hausse des prix à la production ressort à 2,6 % contre + 3,2 % annoncés dans un premier temps.
Dans la zone euro, l’indice RBS-NTC qui donne une image de la croissance de l’activité dans le secteur des services a enregistré un rebond inattendu en février à 52,3 contre 50,6 le mois dernier (un plus bas de quatre ans et demi). Cette remontée remet en cause la nécessité d’une baisse des taux de la BCE.
Toujours dans la zone euro, les entrées de commandes à l’industrie dans la zone euro ont baissé de 3,6 % en décembre, après + 2 % en novembre. Cela donne une hausse de 2,1 % sur un an, selon Eurostat.
Dans l’Union Européenne, les entrées de commandes ont diminué de 1,2 % en décembre et de 0,2 % en novembre (+ 1,9 % en estimation précédente). Soit + 7,5 % sur un an.
En France, les dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés ont reculé de 1,2 % au mois de janvier, selon l’INSEE. Si les dépenses des ménages français en « textile-cuir » ont augmenté de 2,3 % en janvier, c’est bien là une exception.
Sur un an, la consommation des produits manufacturés, qui représente environ un quart de la consommation des ménages en France mais représente un bon indicateur de la tendance générale, progresse de 2,2 %, selon l’INSEE.
Par ailleurs, le moral des industriels français a continué à s'éroder en février en raison de la perception d’un ralentissement de l’activité. L’indice touche son plus bas depuis janvier 2007, mais reste, à 107 points (- 1 point), à un niveau « élevé ».
Les chefs d'entreprises prévoient une accélération des prix au cours des prochains mois et les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’ensemble de l’industrie, « se replient plus fortement », commente l’INSEE.
En Italie, l’inflation mesurée par les prix de détail harmonisés (indice IPCH) a baissé de 0,8 % en janvier d’un mois sur l’autre, d’après l’Istat. L’inflation a toutefois augmenté de 3,1 % en glissement annuel en janvier. Il s’agit du taux le plus élevé depuis que l’indice existe, soit 1997.
Peu de changement sur le pétrole aujourd’hui, les investisseurs sont tiraillés entre les craintes d’un ralentissement de la demande et le regain de tension géopolitique provoquée par l’offensive turque dans le nord de l’Irak.
Le pétrole gagne 0,53 % à 98,02 dollars.
