Une bonne nouvelle : le nombre de cancers du sein en France est en baisse depuis 2005. Entre 2000 et 2004, la croissance annuelle moyenne du taux d’incidence (nouveaux cas) a été de 2,1 %. Puis, ce taux a décliné : - 4,3 % entre 2004 et 2005, - 3,3 % entre 2005 et 2006, selon le Bulletin du Cancer de janvier. La diminution a été plus forte pour les femmes de 50 ans et plus : - 6 % et - 5,3 % respectivement aux mêmes périodes.
Principale raison : la diminution des traitements hormonaux de la ménopause (THM). - 62 % entre 2000 et 2006. En 2002, une vaste étude américaine a montré que le THM entraîne une augmentation du risque de cancer du sein ainsi qu’un risque cardiovasculaire accru. Selon un rapport de septembre dernier de l’Académie nationale de Médecine, les traitements hormonaux de la ménopause sont en cause pour 2 % environ des décès chez la femme (essentiellement du sein et de l’ovaire). Selon l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), le THM expose également « les femmes traitées à une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral ». Après de telles alertes, de nombreuses femmes ont donc renoncé à ces traitements.
Le cancer du sein touche toutefois près de 46.000 femmes chaque année en France et est responsable de 12 000 décès par an, selon des données ministérielles.
