Les principaux partis politiques français sont en déficit, selon le rapport annuel de la commission nationale des financements politiques publié samedi au Journal Officiel. L’UMP a accusé une perte de 3,3 millions d’euros en 2006 tandis que le parti socialiste a enregistré un déficit de 762 362 euros.
L’UDF était également dans le rouge (- 1,6 million d’euros) avant d’être scindé entre les centristes (Nouveau centre) ralliés à Nicolas Sarkozy et les partisans de François Bayrou aujourd’hui réunis au sein du Modem.
Le PCF affiche de son côté un déficit de 829 562 euros. Enfin, les Verts ont enregistré 165 701 euros de pertes.
Mais certaines formations politiques ont des comptes dans le vert. Le Front national affiche un excédent de 448 979 euros tandis que le Mouvement pour la France a dégagé 193 829 euros.
La LCR et la Lutte ouvrière ont enregistré respectivement des bénéfices de 617 237 euros et 1,7 million d’euros. Les bénéfices du Parti radical de gauche s’élèvent 68 127 euros.
Côté financement, l’étude montre que l'UMP est la formation la plus dépendante des financements publics tandis que les partis de gauche comptent davantage sur les cotisations des adhérents et élus.