L’indice a ouvert en baisse ce matin, le CAC 40 perdant 0,28 % à 5 751,31 points, alors que le pétrole se maintenait au niveau de 90 dollars atteint dans la soirée de jeudi.
Hier, l’indice parisien avait perdu 0,89 % à 5 767,24 points.
Wall Street a fini sur une note stable jeudi, les investisseurs choisissant de relativiser la portée des résultats décevants de Bank of America et d’indicateurs économiques ternes : le Dow Jones a perdu 0,03 % à 13 888,96 points tandis que le Nasdaq a gagné 0,24 % à 2 799,31 points.
L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a, lui, baissé de 0,08 % à 1 540,08 points.
Tokyo a perdu 1,71 % vendredi en raison du net redressement du yen face au dollar qui pénalise les exportateurs nippons, selon les opérateurs.
Le pétrole a continué à progresser ce matin dans les échanges électroniques en Asie, soutenus par les craintes pesant sur le Moyen-Orient. Le baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre prenait 15 cents à 89,62 dollars, après être pour la première fois passé, brièvement, au dessus de 90 dollars hier.
L’euro a établi ce vendredi un nouveau record absolu face au billet vert à 1,4319 dollar, sur fond de ralentissement de l’économie américaine et avant l’ouverture de la réunion du G7-Finances vendredi. Le dollar accuse le coup du ralentissement de l’économie américaine, plombée par une sévère correction immobilière et par la crise des crédits hypothécaires « subprime », qui a frappé les marchés financiers en août.
Dans ce contexte, les cambistes parient sur une nouvelle baisse des taux d’intéret aux Etats-Unis lors de la prochaine réunion de la Fed le 31 octobre. Une décision qui, rendant moins intéressant d’investir en dollars, est de nature à nuire au billet vert.
Les opérateurs ont également les yeux tournés vers la réunion des ministres des Finances du G7 (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni) qui débute aujourd’hui. Ces derniers devraient aborder la question des taux de change. Mais malgré l’insistance de pays comme la France ou l’Italie, qui jugent que l’euro fort pénalise leurs exportations, il est peu probable que le communiqué final tente de remédier au problème, ou que le G7 signale sa volonté de s'interposer.
