Devises : Le patronat européen s’alarme de l’euro fort
Article du 03/10/2007
Le mouvement patronal européen, BusinessEurope (ex-Unice), dirigé par Ernest-Antoine Seillière, demande les gouvernements de la zone euro de faire pression sur les États-Unis, la Chine et le Japon pour qu’ils agissent afin de laisser leurs devises s’apprécier face à l’euro, dont la vigueur est censée pénaliser l’activité des entreprises européennes.
Dans un courrier adressé au président de l’Eurogroupe des ministres des Finances des Treize, Jean-Claude Juncker, Ernest-Antoine Sellière explique que « l’euro ayant franchi 1,40 dollar et s’appréciant face au yuan chinois et au yen japonais, son taux de change a atteint un seuil de douleur pour les compagnies européennes ».