Automobile : le budget automobile des ménages français stable
Article du 02/10/2007
Achat, assurance, essence… le coût d’un véhicule pèse dans le budget des ménages. De 1998 à 2006, les Français ont consacré en moyenne 12,3 % de leur budget annuel à l’acquisition d'un véhicule et à son utilisation, selon les dernières données de l’INSEE. Entre 1990 et 1997, cette part était de 12,4 %.
Pour expliquer cette stabilité, l’INSEE note que « les hausses des prix des carburants, entre 1999-2000 et depuis 2004, ont entraîné une décélération de la circulation automobile, et même une baisse en 2005. »
De son côté, « la part consacrée à l’entretien, la réparation et l’achat de pièces détachées et accessoires continue d’augmenter ces dernières années pour atteindre 37 % des dépenses des ménages consacrées à l’automobile en 2006. » Les volumes consommés sont en diminution constante mais les coûts de réparation augmentent fortement. Depuis 1998, les prix de réparation et d’entretien des véhicules ont augmenté d’environ 35 % soit presque 2,5 fois plus que l’inflation. Par ailleurs, les prix des pneumatiques, après avoir baissé entre 1994 et 200, ont augmenté fortement en 2006, « la flambée des prix du pétrole » ayant « renchéri les coûts de production du caoutchouc synthétique et les prix internationaux du caoutchouc naturel » ayant « connu une forte hausse en 2005 », explique l’Institut.
En revanche, les prix de l’assurance automobile en 2006 sont inférieurs de 2,3 % à ceux de 1998. Après avoir augmenté régulièrement de 2001 à 2004, le montant des primes a commencé à décroître à partir de 2005, prenant en compte la diminution du nombre de sinistres.
Autre analyse de l’INSEE : entre janvier 2002 et janvier 2007 les prix de l’automobile neuve, toutes marques confondues, ont progressé de 1,3 % par an en moyenne, contre 0,2 % par an, de janvier 1998 à janvier 2002. « La part du budget automobile consacré à l’achat d’un véhicule neuf a tendance à diminuer. Sur la période 1990-1997, elle était de 22 % en moyenne ; elle n’est plus que de 18 % en moyenne depuis 1998. »
