La mort de 4 000 poulets dans un élevage industriel haut-marnais durant le week-end n'a pas manqué de soulever à nouveau les craintes d'une épidémie de grippe aviaire. Selon les premières conclusions rendues par le ministère de l’Agriculture, "comme les procédures l'exigent dans ce cas, les prélèvements nécessaires à des analyses ont été réalisés le 17 décembre 2006, expédiés au laboratoire vétérinaire de Ploufragan et reçus le même jour. Les résultats des premiers tests seront disponibles, demain, le 19 décembre 2006(…).
Les circonstances cliniques comme les résultats de l'autopsie n'orientent pas particulièrement le diagnostic vers l'Influenza aviaire mais par mesure de précaution et conformément à la réglementation l'élevage suspect a été mis sous surveillance en attente du résultat des analyses."
Cette hécatombe a eu lieu samedi dans une exploitation de Sarrey, en Haute-Marne, qui avait servi en mars dernier de terrain d’exercice pour une simulation d’épidémie de grippe aviaire. Les exploitations alentours ont été appelées à la vigilance, même si les autorités tente de rassurer. "Pour l'heure, il y a encore 3 000 poulets dans cette exploitation. En cas de grippe aviaire, on peut imaginer que le taux de contamination aurait été beaucoup plus important", assurait-on dans l'entourage du ministre de l’Agriculture, Dominique Bussereau.
En France, le premier cas de grippe aviaire a été découvert dans l'Ain en février dans un élevage de 1 .000 dindes. Depuis, aucun autre foyer du virus H5N1 de la grippe aviaire n'a été découvert.